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Ceux dont on ne parle pas

Quand on remarque un joueur de football, c’est parce qu’il exécute de beaux jeux à répétition. Cependant, au football, tout n’est pas une question de quantité.

Quand on ne s’appelle pas Jamel Richardson ou John Bowman, le plus important n’est pas tant le nombre de gros jeux qu’on réalise, mais bien de répondre à l’appel lorsque le moment l’exige. Un exemple des plus probants : le demi de coin Seth Williams.

Williams est arrivé en renfort il y a sept parties lorsque l’excellent Mark Estelle est tombé au combat. Depuis, son travail est quasi exemplaire. Il ne rate que rarement ses plaqués et ne se fait presque jamais battre sur de longs jeux. Encore mieux, il semble s’améliorer semaine après semaine.

Quand je parlais de répondre à l’appel, Williams l’a encore fait dimanche contre son homonyme Chris Williams – probablement le meilleur receveur des Tiger-Cats d’Hamilton.

Alors que tous croyaient que le joueur adverse avait marqué un touché qui remettait les Cats dans le match, Seth n’a jamais abandonné et lui a finalement enlevé le ballon. C’est le genre de combativité qui passe inaperçue si on la compare à un catch spectaculaire d’un receveur. Or, le jeu du demi de coin est tout aussi important.

Grâce à l’effort de joueurs comme Seth Williams, on a presque oublié que quatre des cinq membres partants de la tertiaire des Oiseaux sont sur la liste des blessés. Ce n’est pas rien.

London prend sa place

Un autre dont on entend le nom qu’une ou deux fois par match est Brandon London. Mine de rien, le grand receveur a fait sa place au sein de l’offensive montréalaise et se démarque par son jeu inspiré sur les unités spéciales. Cela prouve bien qu’encore cette année, la plus grande force des Alouettes est leur profondeur.

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