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Comment perdre un match

«Creux de vague». Une expression qu’on croyait avoir effacée de notre vocabulaire depuis l’arrivée de Trestman à la barre des Oiseaux. Nous avons déjà atteint le tiers de la saison 2011, et c’est la première fois depuis octobre 2008 que la formation montréalaise perd deux affrontements d’affilée. Mais bon, un peu d’adversité, ça ne fait jamais de tort pour savoir ce qu’une équipe a dans le ventre, et j’ai bien hâte de voir comment la formation réagira. 

Toutefois, force est d’admettre que ce qu’on a vu des Oiseaux contre les Riders et les Tiger-Cats n’a rien de bien édifiant. Des pénalités coûteuses, des erreurs de communication en attaque, des joueurs qui ne protègent pas le ballon et des unités spéciales qui ne vont absolument nulle part. La recette pour une défaite, quoi.

La bonne nouvelle c’est que, malgré tous ces faux pas, les Alouettes sont passés à quelques minutes de remporter leurs deux derniers duels. Ce ne devra pas être le cas contre les décevants Argonauts de Toronto ce soir. Un revers contre l’équipe de la Ville-Reine et, oui, peut-être que je commencerais à m’inquiéter.

Maypray doit mieux faire   

Depuis le début de cette campagne 2011, on parle beaucoup de la médiocrité des unités de couverture de bottés, mais on ne mentionne que bien peu les difficultés qu’éprouve notre propre retourneur. Tim Maypray ne casse absolument rien, et le match contre Hamilton a probablement été un de ses pires depuis qu’il est à Montréal.

Même s’il n’a pas échappé le ballon, il l’a mal jugé à maintes occasions avant qu’il atteigne le sol. Il se montrait trop souvent hésitant : pas nécessairement la première qualité qu’on recherche à cette position.

Tout ça a coûté de précieuses verges aux Oiseaux. Dans un duel où on tente de revenir de l’arrière, notre retourneur se doit de nous  faciliter la tâche.

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