Un quart suffit
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On ne peut le cacher : contre les Eskimos d’Edmonton, les Alouettes ont encore connu un match horrible en défensive. Les longs jeux accordés furent une fois de plus légion dimanche soir. Heureusement, au quatrième quart, les partisans montréalais ont pu retrouver la défense qui a dominé la ligue l’an dernier.
C’était un match en double teinte pour l’unité dirigée par Tim Burke, qui devra de nouveau apporter d’importants ajustements cette semaine. Néanmoins, la défensive montréalaise tirera sans doute beaucoup de confiance de ce ralliement de dernière minute.
Juste assez pour perdre
Plusieurs mauvaises langues diront que les Eskimos auraient dû remporter la partie et que les Alouettes ne méritaient pas de se sauver avec la victoire. Oui, la troupe de Richie Hall a dominé son adversaire, autant offensivement que défensivement, durant la quasi-totalité du match.
Mais, il y a plusieurs choses de première importance qu’elle n’a pas faites. D’une part, elle a laissé une quantité astronomique de points sur le terrain (six tentatives de placement pour le botteur Derek Schiavone). D’autre part, elle a perdu la bataille des revirements (quatre contre un). Bref, il s’agit d’une défaite méritée pour l’équipe albertaine.
Une victoire contre les Lions?
Les Alouettes joueront leur prochain match à Vancouver, une ville qui hante la formation montréalaise depuis belle lurette. Les astres semblent cependant alignés pour que les Oiseaux se débarrassent de la guigne qui les afflige à l’ouest des Rocheuses dès vendredi.
Si dominer un quart suffit pour aller chercher la victoire, la perte d’un quart chez l’adversaire peut aussi faire la différence. Sauf qu’ici, on parle d’un quart-arrière. Casey Printers, général de l’attaque des Lions, est un cas incertain pour le match, lui qui est ennuyé par une blessure subie lors du dernier affrontement contre les Roughriders. Même s’il commence la partie, il est peu probable que le mobile quart-arrière sera à 100% : une excellente nouvelle pour les Alouettes.