Enfin prêts?

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À pareille date l’an dernier, les Alouettes de Montréal se relevaient d’une cuisante défaite à la Coupe Grey. Cette fois, ce sera leurs adversaires, les Roughriders de la Saskatchewan, qui se retrouveront dans une telle situation. Ces derniers voudront sans l’ombre d’un doute donner une leçon de football à la formation montréalaise, qui leur a volé le précieux trophée dans les dernières secondes du match décisif.

«Les gars de notre équipe savent comment se sentent les Roughriders à l’aube du prochain match. Tout le monde se rappelle la faim qui nous habitait l’an dernier, notre désir de prouver aux champions en titre qu’on pouvait les battre. Nous savons ce qui nous attend là-bas et nous serons prêts», a affirmé Anthony Calvillo après la pratique de mardi matin.

C’est une grosse commande qui attend toutefois les Alouettes. Ils devront se passer de Mark Estelle, demi de coin étoile, pour tenter d’obtenir une première victoire. «C’est une énorme perte. Notre ligne défensive devra redoubler d’effort pour mettre de la pression sur le quart-arrière. Sans Estelle, on veut donner à notre tertiaire un peu plus d’espace pour respirer», a commenté Jermaine McElveen, un jeune plaqueur défensif.

Et ce n’est pas le seul défi que devront relever les hommes de Mark Trestman. Défensivement, la Saskatchewan aime mêler ses adversaires en leur présentant des formations peu orthodoxes. Luc Brodeur-Jourdain, joueur de ligne offensive, en sait quelque chose : «C’est leur force. Tu ne sais jamais ce qu’ils vont te montrer. Ça demande beaucoup de préparation lorsque tu te mesures à eux.»

Une chose à laquelle peuvent toutefois s’attendre les gars des Alouettes, c’est qu’ils joueront dans un environnement hostile et bruyant. «C’est toujours intense au stade Mosaic. Il va falloir crier pour s’entendre lorsqu’on sera à l’attaque, pas de doute là-dessus», a confirmé Brodeur-Jourdain. «C’est violent, c’est intense et ça va ressembler à un match de la Coupe Grey. J’adore ça! Surtout si on gagne», a rajouté McElveen.