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Les Sénateurs se sont butés à Price

Photo: The Canadian Press

Il faut reconnaître la qualité du travail de l’entraîneur-chef des Sénateurs d’Ottawa, Dave Cameron.

Il a fait les changements nécessaires après que son équipe se fut retrouvée acculée au mur avec un déficit de 3-0 dans la série contre le Canadien.

D’abord, il a remplacé Andrew Hammond par Craig Anderson après la deuxième défaite, quelque chose qu’il aurait probablement dû faire un peu plus tôt… Anderson a fini la série avec une moyenne d’arrêts étincelante de ,972, ne cédant que 4 fois sur 142 lancers.

Ensuite, il a utilisé Mike Hoffman sur les deux premiers trios, lui qui avait entamé la série au sein de la quatrième unité. Dès qu’il s’est joint à Bobby Ryan et à Mika Zibanejad, les chances de marquer ont commencé à s’accumuler.

Enfin, Cameron a modifié sa tactique agressive d’échec avant. Il a correctement conclu que, même si les Sénateurs avaient l’avantage dans cette catégorie, il donnait beaucoup trop d’occasions au Tricolore d’utiliser sa vitesse en contre-attaque s’il envoyait deux joueurs en zone offensive.

En dépit de l’efficacité de ces ajustements, les Sénateurs affrontaient le meilleur gardien de but du circuit Bettman.

L’effet Carey Price
Ottawa n’a pas été blanchi durant la saison régulière. Au cours du sixième match de la série, les Sens ont dirigé 70 lancers vers le filet, dont 43 se sont faufilés jusqu’à Price.

C’est vrai, le but de Jean-Gabriel Pageau aurait dû être accordé. La troupe de Michel Therrien a été chanceuse que l’arbitre siffle rapidement. Toutefois, les Sénateurs ont eu plusieurs chances d’égaliser la marque, notamment un avantage numérique dans les dernières minutes.

Remporter quatre matchs de suite contre un gardien de la trempe de Carey Price était simplement une tâche titanesque.

Les statistiques
Le Canadien n’a pas marqué beaucoup de buts au premier tour. Cependant, il a obtenu de nombreuses chances de marquer, ce qui est très encourageant.

Pour la suite des séries, la moyenne de tirs convertis en buts du CH devrait se situer autour de 9,2 %, le taux que l’équipe avait durant le calendrier 2014-15.

En dépit de l’avantage du Tricolore dans la plupart des statistiques importantes, il faut noter le rendement médiocre, voire pitoyable, de la formation en avantage et en désavantage numériques.

L’importance de Lars Eller
L’attaquant danois n’a récolté qu’un but et une passe, mais il a été utilisé dans un rôle défensif. Même s’il a amorcé seulement 26,06% de ses présences en zone offensive, il a maintenu un taux de possession très respectable de 54,55%.

Si le Canadien peut continuer de produire de nombreuses chances de marquer, il sera en bonne posture au deuxième tour, surtout qu’il compte sur la meilleure police d’assurance dans la ligue: Carey Price.
statistiques canadiens

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