Veufs et veuves du soccer en hausse
L’expression «les veuves du hockey», qui illustre bien tristement la réalité de ces pauvres dames délaissées par leurs hommes lorsque le Canadien participe aux séries, mérite qu’on la revisite quelque peu cet été, tellement l’offre footballistique est large et relevée par les temps qui courent.
Que ce soit sur la scène internationale, avec la finale de la Ligue des champions UEFA, samedi dernier et la Copa América qui débute ce soir au Chili, ou dans notre cour avec l’Impact qui commence à ressembler à un club des séries (justement) et cette Coupe du monde féminine de la FIFA qui fait déjà rêver, le taux de veuvage est sans l’ombre d’un doute en hausse chez les personnes vivant avec un(e) passionné(e) de foot!
Après seulement les premiers matchs de phase de groupe, on sent déjà que ce Mondial canadien entrera dans l’histoire comme une des éditions les plus spectaculaires, et ce, malgré le gazon artificiel (honte nationale) et les faibles assistances, notamment à Montréal (10 175 spectateurs mardi).
Pour ce qui est de cette surface de jeu tant décriée, j’ai eu la chance d’en parler avec la numéro 10 du Brésil, la légendaire Marta, qui, tout en restant tout à fait diplomate (FIFA oblige), n’a pas manqué d’envoyer un petit message: «Si vous posez la question à n’importe quel footballeur de haut niveau, masculin ou féminin, tous choisiront de jouer sur une belle surface naturelle. Ça a été débattu durant des mois, sans que ça change quoi que ce soit, alors on espère que pour les prochaines compétitions féminines ça soit pris en considération et qu’on revienne à du gazon naturel.»
Marta et les siennes venaient de vaincre la Corée du Sud 2 à 0, devant une foule atteignant à peine les 10 000 âmes. Une bien faible assistance pour un spectacle d’une telle qualité, certes, mais peut-on réellement blâmer les masses de ne pas vouloir aller s’enfermer dans cet antre de béton par une soirée printanière? L’engouement va certainement augmenter à mesure que le tournoi avancera, mais le choix du Big-O reste un raté monumental de la part de la FIFA et du comité organisateur, qui auraient pu jeter leur dévolu sur une enceinte mieux adaptée à l’événement, par exemple le stade Percival-Molson, si l’on tenait à tout prix à jouer sur du synthétique.
Le Brésil retrouvera le Stade olympique samedi prochain, devant l’Espagne cette fois. En espérant que l’ambiance dans les gradins soit à la hauteur du spectacle!
L’Impact se replace
Avec quatre victoires en cinq rencontres, dont sa première sur la route depuis septembre 2013, l’Impact est en voie de remonter au classement MLS.
Il aura une belle occasion de poursuivre sur cette lancée samedi à 19h. Pour l’occasion, il rendra visite à un New York City FC chancelant.