Hassan Serraji, comment es-tu tombé en amour avec le CH?
Mon cher Hassan,
J’ai bien apprécié notre première rencontre d’il y a un mois. Derrière l’homme qui s’intéresse aux grands enjeux internationaux, j’ai découvert, à ma grande surprise, un passionné de sport. Entre passionnés, on se comprend.
Ma mère m’a mis sur des patins à 5 ans. Depuis, je n’ai jamais lâché la glace. Réalisant que je ne serai jamais un joueur de hockey professionnel, ces mêmes coups de patins m’ont mené vers le journalisme sportif.
Qui dit au hockey au Québec, dit automatiquement Canadiens. Ça va de soi. Toutefois, le Tricolore n’a pas fait les séries et pour répondre à ta question…je dois dire que je m’en sors fichtrement bien!
Dieu soit loué. Enfin, on peut s’intéresser à autre chose que le Canadien.
Avant de carburer au CH, je suis avant tout un fan de hockey. Jusqu’à maintenant, on a été gâtés, même bien gâtés. On a eu droit à des matchs excitants et de belles histoires au premier tour des séries de la LNH. Alex Ovechkin et ses Capitals sont en mission, John Tavares est l’homme des grandes occasions à New York, les Hawks ont démontré qu’ils n’abandonnaient jamais…on est loin des « problèmes d’exécution » des effectifs du bon Michel Therrien.
Sans oublier le bon départ de l’Impact de Montréal (Premier dans l’Est), la démentielle finale du March Madness et le phénoménal Stephen Curry qui réussit les paniers les yeux fermés. Aussi, j’essaie de me souvenir la dernière fois qu’un repêchage, toutes ligues confondues, a été la cible d’un fiasco causé par une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Le jeune Laremy Tunsil risque de s’en rappeler longtemps de ce coup fumant.
Mon ami, le printemps est tout sauf ennuyant.
Et toi Hassan, comment es-tu tombé en amour avec la Sainte-Flanelle?