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Hyundai Sonata 2011: la nouvelle référence

Les Honda Accord et Toyota Camry de ce monde peuvent bien aller se rhabiller : la nouvelle Hyundai Sonata a, malgré quelques petits défauts, tout ce qu’il faut, et plus encore. Style  sédui­sant, bon comportement sur la route, équipements nombreux… et même un prix abordable!

Non, vous ne rêvez pas : la sixième géné­ration de l’intermédiai­re coréenne a puisé son élé­gante allure du côté de chez… Mercedes. Les lignes de la carrosserie sont découpées et sensuelles, suffisamment pour que le valet veuille garer la voiture devant le resto – alors qu’il relègue pourtant les autres intermédiaires dans le stationnement arrière.

Arrivée sur le marché en début d’année, la Hyundai Sonata n’a pas voulu proposer un moteur V6, cause environnementale oblige. On a donc droit à un quatre cylindres de 2,4 litres pour 198 chevaux et, depuis quelques semaines, à une variante turbo (pour 274 chevaux).  À surveiller : une version hy­bride, la première propulsion essence-électricité du constructeur.

Mais revenons à notre Sonata «régulière». Dans son habitacle, on a l’impression d’être dans celui d’une voiture pas mal plus luxueuse que ne l’exige la catégorie, ce qui n’empêche pas pour autant l’apprivoisement facile des commandes. La position de conduite est aisée à trouver, bien qu’on reproche aux sièges d’être un peu trop minces et de manquer de soutien latéral. Oh, et la visibilité tout autour aurait été parfaite, n’eût été des piliers avant trop larges. Sinon, les équipements de série sont nombreux – pensez Bluetooth, commandes audio au volant et, évidemment, sécurité complète. Pour quelques dollars de plus, on se gâte avec les sièges chauffants à l’avant… et à l’arrière, une rareté dans le segment.

Sur la route, la Sonata n’est pas que belle : elle se démène, avec ses 198 chevaux (c’est plus de puissance que la plupart de ses concurrentes, ça), dans des accélérations fort respectables pour un quatre cylindres. Au passage, on remercie la douce boîte automatique à six rapports – une boîte manuelle six vitesses est également proposée. Le quatre cylindres qui se glisse sous le capot de la Sonata s’est mis à la page technologique avec rien de moins que l’injection directe, ce qui est censé réduire la consommation en carburant de 9 % par rapport à l’ancienne mouture.

Aurions-nous le pied trop pesant? Toujours est-il que la moyenne enregistrée pendant toute une semaine (dans les coins et recoins des Laurentides) a plutôt été un quelconque 9,9 L/100 km. Qui dit berline intermédiaire destinée à la famille, ne dit évidemment pas sportive de haut niveau. C’est pourquoi, lorsqu’on cherche les limites de la Sonata, on les trouve. La puissance est plutôt superficielle, la direction électrique manque de substance et la suspension, qui a le mérite d’offrir des balades tout confort, travaille beaucoup sur les cahots. Sinon, au cours d’une utilisation quotidienne et régulière, on apprécie sa conduite légère et facile.

Surtout, fidèle à la tradition coréenne, la Sonata est offerte full equip pour un ou deux milliers de dollars de moins que la moyenne de la concurrence. La fiabilité, dans tout ça? Si vous vous posez la question, c’est que vous n’avez pas eu vent de tous ces sondages effectués auprès de la clientèle et qui placent Hyundai presque nez à nez avec les constructeurs japonais. D’ailleurs, la cote de cinq étoiles sur cinq décernée à l’ancienne génération de la Sonata par l’équipe de Protégez-Vous (section véhicules usagés) laisse présager que la nouvelle génération de cette berline coréenne sera un modèle de fiabilité.

Le pour et le contre
POUR

  • Excellent rapport qualité-prix
  • Toute une allure, dedans comme dehors
  • Grand coffre

CONTRE

  • Toit plongeant qui réduit le dégagement aux têtes à l’arrière
  • Sièges qui manquent de soutien
  • Visibilité réduite par les piliers A

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