A Nightmare on Elm Street : endormant

Après les remakes de The Texas Chainsaw Massacre, The Amityville Horror, Friday the 13th et quelques autres, la compagnie Platinum Dunes récidive avec une autre reprise inutile et douteuse qu’est A Nightmare on Elm Street, film qui a pris l’affiche vendredi dernier et terminé premier au box-office nord-américain en fin de semaine dernière.

Ce film offre peu de variantes sur son modèle d’origine et il en reprend les grandes lignes de façon paresseuse. Coécrit par Wesley Strick (qui a déjà eu la main plus heureuse par le passé avec son scénario du remake de Cape Fear), cette version a la fâcheuse manie de vouloir tout (sur)expliqué ce qui enlève toute once d’originalité et de mystère. Premier film de Samuel Bayer (un vétéran et ancien transfuge de la pub et du clip), ce dernier offre une mise en scène banale et mécanique à souhait qui ne porte point la griffe d’un cinéaste de talent. Nullement comparable à la géniale trame sonore de Charles Bernstein pour la version originale, le travail de Steve Jablonsky est somme toute honnête. Sans être un véritable cauchemar, le film est endormant.

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