From Paris with Love : une autre bessonerie
Luc Besson atteint le fond du baril avec From Paris with Love, un vulgaire navet qu’il a produit via sa maison de production Europa. Réalisé par son poulain Pierre Morel dont les deux premiers films (Banlieue 13, Taken), sans être des chefs-d’oeuvre pour autant, étaient divertissants et adéquats dans le genre. Pour cette fois-ci, on repassera.
À Paris, un fonctionnaire (Jonathan Rhys Meyers, insipide) et aide de l’ambassadeur américain en France rêve d’être envoyé sur le terrain par la C.I.A.. Son rêve est exaucé alors qu’il doit accompagner un agent et dingue de la gâchette (John Travolta, embarrassant) qui est dépêché en France pour déjouer à la fois un cartel de drogue et asiatique et une attaque terroriste.
Le scénario d’Adi Hasak (d’après une histoire de Besson lui-même qu’il a dû consacré un bon gros 15 minutes de son temps à pondre pareille idiotie) est d’une stupidité abyssale. Le film mène deux intrigues parallèles sans aucun souci de logique jusqu’au revirement final tout aussi inattendu que superflu. À part quelques séquences de fusillades adéquatement torchées, mais carrément gratuites, ce film est une aberration de A à Z. Ça sent la paresse à plein nez. De plus, l’humour ne fonctionne jamais et le film est particulièrement offensant envers les femmes, les Français, les Asiatiques, les Pakistanais, les Arabes, etc. Beaucoup de bruit et de crasse pour rien et un sérieux manque de classe du début à la fin.