Le grand saut: à voir au moins une fois
J’ai écouté la première de l’émission Le grand saut de toute bonne foi, même si je continue de me demander jusqu’où les artistes iront pour des émissions de télé, comme je l’écrivais ici.
Dès le départ, la direction artistique est impressionnante. Les tours et plongeons desquels sortent des feux d’artifice pendant que des plongeurs s’exécutent, donne une atmosphère électrisante à l’émission dès le départ.
Ce que je croyais être un environnement de rêve a par contre un défaut qui m’a agacée : les micros de Benoit Gagnon à l’animation et ceux des trois juges, résonnent dans les installations. C’est désagréable à la longue et dans mon cas, ça a créé une distance. Je ne me sentais pas partie prenante du spectacle, mais comme si, de loin, j’assistais à une captation.
Les trois juges sont bien choisis, quoiqu’ils n’aient pas nécessairement quelque chose à dire sur chaque saut. Alexandre Despatie va bien à la télé, il a une gueule pour en faire, Jennifer Abel est aussi très jolie, mais moins expérimentée devant la caméra, ça se sent. Pour ce qui est de Jean-Marc Généreux… que d’énergie! Le genre de personne qui tombe dans la catégorie «j’aime» ou «je n’aime pas». Il ne laisse personne indifférent, c’est certain!
Pour ce qui est des plongeons, Jean-François Breau et Émily Bégin m’ont impressionnée tandis que Maripier Morin et Stéphane Fallu m’ont laissée indifférente. C’est ce que je retiens du concept: si les invités ne m’intéressent pas, je ne crois pas être au rendez-vous. Parce que si l’on écoute l’émission qu’en prévision des performances, on risque d’être déçus. Mais pour rien autre monde je ne manquerai l’occasion de voir Alex Perron les cheveux dépeignés et Giovanni Apollo en speedo!
Et vous, vous avez aimé?