Une nouvelle traverse d'écoliers à Anjou

La Ville de Montréal et le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont autorisé la mise en place d’une nouvelle traverse avec un brigadier scolaire, à l’intersection de l’avenue de la Nantaise et du boulevard des Galeries d’Anjou, près de l’école Des Roseraies. En contrepartie, une traverse a été supprimée dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

Le besoin d’une nouvelle traverse près de l’école Des Roseraies a été mis de l’avant par le poste de quartier (PDQ) 46.

« Il existe un passage pour piétons avec brigadier au croisement du boulevard des Galeries d’Anjou et de l’avenue des Jalesnes qui est déjà très utilisée. Quelque 200 enfants de l’école Des Roseraies l’utilisent chaque jour, indique Geneviève Brissette, agente de sécurité routière au PDQ 46. Taverser à l’intersection de la Nantaise et des Galeries d’Anjou n’était pas sécuritaire. On devait envoyer les enfants à la traverse de l’avenue des Jalesnes, mais cela faisait loin. C’est pour cela qu’on a fait une demande. »

La circulation est aussi très importante sur le boulevard en période de pointe.

Mme Brissette a comptabilisé près de 1000 véhicules à l’heure le matin, quand les enfants se rendent à l’école.

Un brigadier de moins dans Ahuntsic

Précédemment, c’est l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville qui bénéficiait des services d’un brigadier, à l’intersection du boulevard Saint-Michel et de la rue Mont-Joli. « Il y avait très peu d’enfants qui traversaient à cette intersection, explique Benoit Amyot, commandant du PDQ 27. Peut-être cinq à six le matin et un ou deux l’après-midi. » Le PDQ 27 a donc fait une évaluation des besoins et a recommandé le transfert de la traverse. Le SPVM dispose d’un budget global pour l’attribution des brigadiers à l’ensemble des arrondissements. La demande d’Anjou a été jugée prioritaire et l’arrondissement a pu bénéficier du poste qui avait été supprimé dans Ahuntsic. « La traverse est active depuis la rentrée scolaire, le 28 août. Elle est complètement sécuritaire, avec un brigadier qui est présent une heure le matin, deux heures le midi et une heure le soir à la sortie des classes. Tout fonctionne très bien », confirme Mme Brissette.

(En collaboration avec Amine Esseghir)

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