La fois où j’ai été d’accord avec Jean Charest

Si j’avais à dresser le bilan des neuf années au pouvoir de notre premier ministre, la liste de choses que je ferais différemment de lui serait probablement assez longue pour couvrir la distance Terre-Lune, ou à peu près. Par contre, je suis obligé de lui donner raison sur sa définition du rôle de premier ministre qu’il a formulée aujourd’hui en réaffirmant la position de son gouvernement face aux protestations étudiantes (on reviendra sur le contenu) :

« Gouverner au Québec, ce n’est pas toujours de dire oui. Être premier ministre du Québec, ça veut dire de temps en temps de prendre des décisions qui ne sont pas populaires. Mais l’avenir du Québec commande que nous ayons la capacité comme société de prendre des décisions qui ne sont peut-être pas populaires aujourd’hui mais qui sont de bonnes décisions. »

Maintenant, si monsieur Charest avait pu adopter la même attitude dans le dossier de l’amphithéâtre, à Québec, plutôt que d’engager le gouvernement à y engouffrer quelques centaines de millions…

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