L’ascension de Jacques Martin

Dans le monde du hockey, aussi fou que cela puisse paraître, il existe des hauts, et il existe des bas. Il n’est donc pas surprenant qu’on compare parfois la vie au sport. Car dans la vie, comme dans le sport, il existe des hauts, et il existe des bas.

Prenez Canadien, par exemple. De 1903 à 1993, Canadien était dans un haut. Depuis 1993, Canadien est dans un bas. C’est plate, mais c’est comme ça. Et selon les calculs les plus logiques, Canadien sera dans un haut en 2083. Ça s’en vient. Surtout avec la signature de Pacioretty.

Le même constat pourrait s’appliquer à Jacques Martin, ancien entraîneur de Canadien et détenteur du record du monde du gars le plus plate à écouter en entrevue. On peut le dire sans se tromper, Jacques Martin a passé une année difficile. Performances médiocres de l’équipe, mise à pied soudaine et injustifiée, impossibilité de se retrouver un emploi. Disons que Jacquot n’a pas dû sabrer le champagne souvent.

Remonter la pente
Vous connaissez certainement le dicton : tout ce qui monte va inévitablement redescendre et éventuellement remonter et ainsi de suite jusqu’à temps que quelqu’un se tanne pis débarque du train. Eh bien, c’est exactement ce qui vient d’arriver à Jacques Martin, qui vient de se joindre, excellente nouvelle, à l’équipe de TVA Sports.

Évidemment, plusieurs verront dans ce geste un signe de désespoir. À ceux-ci, nous répondrons tout simplement : Bob Hartley.
Échec et mat.