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Appel à la générosité pour un Pointelier hospitalisé pour les fêtes

Gabriel Beaulieu est tous les jours au chevet de son père à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Photo: Gabriel Beaulieu

Souffrant du diabète et de problèmes cardiaques, Michel Beaulieu vient de subir l’amputation d’un orteil. Son fils Gabriel lance une campagne de financement afin de pouvoir payer une pompe à insuline à cet ancien militaire de Pointe-aux-Trembles.

Quelques jours après une première crise cardiaque en 2004, M. Beaulieu subit une phlébite,  qui cause des troubles neurologiques dans sa jambe droite, dont il perd la sensation.

« Une veine s’est bouchée et le caillot n’a été retiré que 21 jours plus tard, explique son fils. Pourquoi si tard? Bonne question. Mais ça a laissé des séquelles, de graves douleurs au niveau des pieds et de la jambe. »

L’homme perd son emploi en chez CAE en 2015, après 31 ans de service, suite à ses nombreuses absences et une douleur qui ralentit son travail. Il se débrouille un certain temps en travaillant comme livreur de restaurant et de pharmacie.

« J’ai toujours été une personne organisée, chef de groupe dans des domaines avancés, avec beaucoup de responsabilités, raconte l’homme de 63 ans. C’était dur, mais je n’avais pas le choix, je n’ai pas encore droit à mes rentes. »

La situation s’est empirée peu après, avec l’apparition d’une plaie sur le pied gauche qui tarde à guérir et pour laquelle il est hospitalisé depuis le 30 novembre, seulement deux semaines après avoir enfin trouvé un nouveau travail dans une usine d’aéronautique. L’infection a atteint l’os.

« Les médecins n’ont pour le moment rien à offrir au niveau traitement, ils ne sont même pas sûrs de ce que j’ai. C’est troublant, se désole M. Beaulieu. La phlébite serait la cause de mes ennuis actuels. »

Suite à une angiographie faite le 11 décembre, de nouvelles veines ont été débloquées, mais l’amputation de l’orteil a été nécessaire, et il risque de devoir faire subir le même sort à un autre orteil.

Il devra rester sous antibiotique à l’hôpital jusqu’au 9 janvier.

Collecte de fonds en cours
Le diabète de M. Beaulieu compliquerait la guérison, selon son fils Gabriel, qui a lancé une campagne de financement pour payer une pompe à insuline et le système de suivi de glycémie Free Style Libre.

« La pompe permettrait de mieux gérer son diabète, avec une intraveineuse dans le ventre qui injecte automatiquement l’insuline de façon contrôlée, explique le jeune montréalestois. On parle de 7000$, on ne peut se le payer avec le maigre 16$ de l’heure que ma mère fait comme salaire. » Il faut de plus prévoir entre 1500$ et 3000$ par année pour les fourniture.

Le système Free Style permet de son côté de contrôler le taux de sucre, grâce à un capteur qui mesure automatiquement et enregistre continuellement le taux de glycémie. Une dépense supplémentaire d’environ 50$ aux deux semaines.

L’objectif de la campagne de financement est de 8500$. Au moment d’aller sous presse, un peu plus de 1700$ ont été amassés, grâce entre autres à la contribution de plusieurs anciens collègues chez CAE et du maire de Montréal-Est Robert Coutu.

« C’est vraiment touchant, j’ai reçu des appels d’anciens collègues à qui je n’avais pas parlé depuis longtemps, ça m’aide à passer au travers, témoigne M. Beaulieu. Je ne m’attendais pas à tout ce soutien. »

Pour contribuer sur Facebook: https://bit.ly/2BeZV49

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