Le Complexe MR-63 commence à prendre forme
Deux wagons de métro seront transformés en une place publique où se marieront l’art et la gastronomie cet été, sur le site du futur Complexe MR-63, dans l’arrondissement du Sud-Ouest.
Du 19 juillet au 15 septembre, deux voitures MR-63 ayant appartenu à la Société de transport de Montréal (STM) seront transformées afin de pouvoir accueillir un café et un bar ainsi qu’une grande terrasse à ciel ouvert. Un de ces wagons servira par ailleurs à informer les citoyens sur le futur Complexe MR-63, qui comprendra trois étages et sera constitué de huit wagons de métro.
Les cofondateurs de ce projet, les frères Frédéric et Étienne Morin-Bordeleau, qualifient cette place publique, dont la construction aura coûté 150 000$, de «phase 1» du bâtiment permanent qu’ils entendent réaliser d’ici la fin de 2021 dans le Quartier de l’innovation.
«C’est la première phase dans le sens où c’est la première fois qu’on va commencer à vivre sur le site du projet permanent. On va donner aux gens un aperçu de ce qui va se donner à l’intérieur», a déclaré à Métro Frédéric Morin-Bordeleau au sujet du Complexe MR-63, qui comprendra également une salle de diffusion.
Journées thématiques
Afin d’inciter les Montréalais à se rendre à plusieurs reprises dans cette place publique cet été, chaque jour de la semaine représentera une thématique différente, variant de la «gastronomie locale» aux «ateliers de design» et aux «marchés» – qui se tiendront le dimanche –, a indiqué M. Morin-Bordeleau.
«L’idée, c’est que quand tu reviens au MR-63, tu découvres chaque fois de nouveaux produits et des oeuvres d’art. On veut en faire un lieu de découverte.» -Frédéric Morin-Bordeleau
L’aménagement de cette place publique temporaire survient un an après celle de la Station F-MR , qui avait attiré de nombreux visiteurs l’été dernier, curieux de découvrir les quatre voitures MR-63 qui avaient été revampées pour en faire des lieux dédiés à l’art.
«C’était un prototype, un test de réaménagement d’un wagon de métro. Cette année, on met moins de programmation artistique et plus d’informations sur le futur bâtiment», a souligné M. Morin-Bordeleau, qui bénéficie de l’aide financière du gouvernement du Québec pour ses projets.