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Pétition contre les rassemblements à 250: Québec maintient le cap

Le directeur national de santé publique, Dr Horacio Arruda
Le directeur national de santé publique, Dr Horacio Arruda Photo: Josie Desmarais/Métro

La décision de permettre les rassemblements à 250 personnes dans les lieux publics ne fait pas l’affaire de tous. Une pétition s’y opposant a amassé plus de 6000 appuis depuis son lancement, mais le gouvernement du Québec continue d’affirmer qu’il s’agit là de la bonne décision.

Intitulée «Non aux rassemblements de 250 personnes», la pétition a vu le jour vendredi. Il s’agit d’une «initiative personnelle» du Dr David Zukor, chirurgien orthopédiste à l’Hôpital général juif de Montréal, a confirmé lundi le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Sur la page de sa pétition, l’instigateur dit avoir remarqué une baisse des cas graves de COVID-19 récemment. «Tout ceci risque d’être brutalement remis en cause par cette autorisation qui conduirait inévitablement à la reprise de rassemblements à risque et à une perte de contrôle des mesures de protection et de distanciation sociale», écrit Dr Zukor.

Les rassemblements publics à 250 personnes maximum sont permis au Québec depuis lundi. Avant cela, le chiffre était fixé à 50. Les rassemblements privés doivent se faire à dix ou moins, continuent de marteler les autorités sanitaires de la province.

Selon Dr Zukor, «ce n’est pas le temps de jouer avec le feu».

Il invite Québec à revenir sur ses pas.

«Pas de transmission»

Interrogé sur cette pétition lors d’un point de presse tenu lundi à Montréal, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, a maintenu sa position.

«Quand on regarde l’épidémiologie, quand on regarde les expériences ailleurs, ce genre de rassemblement ne facilitera pas la transmission», a soutenu Dr Arruda.

À l’extérieur comme à l’intérieur, les personnes qui se rassemblent dans un lieu public doivent porter un masque jusqu’à ce qu’elles soient assises. Une fois immobilisé, on peut retirer son masque si on demeure à 1,5 mètres de distance.

«Le risque ne se compare même pas aux party, aux rassemblements intérieurs», a ajouté le porte-parole principal de la santé publique.

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