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Sortir du labyrinthe: le nouveau roman de Raymond Paul

Raymond Paul
Raymond Paul Photo: Alexandre Sauro/Métro Média

Passionné de littérature, Raymond Paul n’aurait jamais pensé en être à son quatrième roman de fiction. Intitulé Sortir du labyrinthe, l’œuvre du Dorvalois sera en librairie la semaine prochaine.

Originaire de Valleyfield, le romancier s’inspire des lieux qui ont marqué sa vie afin de situer l’histoire. «J’ai écrit sur un milieu que je connais très bien, où j’ai passé toute mon enfance, mon adolescence et le début de ma vie adulte», explique le septuagénaire.

Certains événements et éléments du récit sont également inspirés de sa vie, dont la mort d’une personne proche.

Dans ce nouvel ouvrage, on retrouve Suzanne, le personnage principal de son roman précédent Léa devant la mer. Les deux récits sont racontés séparément et le lecteur n’aura pas besoin de lire l’un afin de comprendre l’autre, rassure M. Paul.

«J’ai voulu explorer le personnage de Suzanne qui avait eu des problèmes et s’était enfermée dans son univers intérieur pour une durée de 12 ans. Je me suis demandé pourquoi.» – Raymond Paul

Le film Saraband du cinéaste suédois Ingmar Bergman lui a également servi d’inspiration. Dans ce long métrage, une femme est institutionnalisée, prisonnière de ses états d’âme.

«J’ai voulu écrire l’histoire inverse. Celle d’une personne qui marche vers la lumière et qui est appelée à sortir de son univers intérieur, de son labyrinthe», souligne M. Paul.

Les thèmes de l’inclusion au sein d’une famille, des relations avec les proches sont abordées dans le roman, constitué de 328 pages. Sa rédaction a nécessité deux ans.

Professeur à écrivain

Retraité depuis une dizaine d’années d’une carrière de professeur de littérature française et québécoise au Cégep Édouard-Montpetit, Raymond Paul n’avait jamais envisagé devenir lui-même écrivain.

«Durant ma carrière en enseignement, jamais je n’aurais pensé écrire un jour, affirme-t-il. C’est peut-être de la fausse modestie, mais je ne me perçois pas comme un écrivain pour autant, mais plutôt comme quelqu’un qui aime énormément lire».

Il a également participé à la rédaction des mémoires de son cousin et ancien policier du Service de police de Montréal (SPVM), Philippe Paul, intitulés Coupable d’être policier et Code 4-1.

Ce n’est pas l’inspiration qui manque à l’ancien professeur, qui a déjà écrit une soixantaine de pages de son futur roman, portant sur une autre histoire de relations familiales.

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