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D’autres expressions à éviter pour bien communiquer

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

Il y a des fois où on dit des choses sans savoir quelles conséquences elles auront. Continuons sur la lancée de la semaine dernière et trouvons d’autres expressions qui nuisent au message qu’on aimerait communiquer.

1. C’est ça qui est ça

Si c’était une vérité aussi répandue que vous le laissez entendre, vous interlocuteur en serait déjà au courant. Pourquoi ne pas y aller d’un simple « C’est ce que je pense » ? Cette formule est moins définitive, moins fataliste et elle laisse la porte ouverte à la discussion.

Quand vous dites à quelqu’un que c’est ça qui est ça, c’est comme si tout avait été entendu et que la discussion était terminée alors que des fois, elle ne fait que débuter. Au lieu de fermer les portes, partez à la découverte de ce que l’autre a à ajouter à la discussion.

2. On verra

Si quelqu’un vous dit ça au moment de signer un contrat quand vous soulevez une question sur une clause, c’est que ce n’est pas le temps de signer. Clarifiez les choses tout de suite.

Rappelez-vous quand vous suggériez à vos parents d’aller au zoo et qu’ils répondait « on verra ». Ça voulait dire que ça n’aurait pas lieu.

3. No problemo !

On le dit en laissant entendre que ce n’est pas important. Et pourtant, pour l’autre, ça l’est probablement et il vous en est redevable. Alors, pourquoi ne pas dire « ça me fait plaisir ! » ? De cette manière, vous laissez entendre que vous vous êtes donné au maximum pour cette personne.

4. Ce n’est pas de ma faute…

Si c’est le cas, ça ne m’intéresse pas. Dites-moi plutôt ce que vous pouvez faire pour moi et ce que je peux faire pour améliorer mon sort. C’est trop facile de vous en laver les mains en disant que ce n’est pas votre faute.

Pouvez-vous m’aider ? Comment ? C’est ce que je veux savoir. Si vous n’y pouvez rien, à qui dois-je m’adresser ? Bref, que pouvez-vous faire pour moi ?

5. Je vois…

Quand vous regardez quelqu’un d’un air supérieur et que, suite à ce qu’il vient de dire, vous lui dites « je vois », vous lui communiquez que vous le regardez de haut, que vous portez un jugement négatif sur ce qu’il dit et que vous gardez vos commentaires pour vous. Il y a de plus belles manières de réagir même quand on n’est pas d’accord.

Trop souvent, on ignore la portée réelle de nos paroles. J’espère que ces deux chroniques vous auront aidé à mieux communiquer. Nos paroles ont un impact important sur les gens qui nous entourent.

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