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Jean-Patrick Millette: préparer la relève et les athlètes olympiques

L'entraîneur Jean-Patrick Millette, entouré de Kristel Ngarlem et Maude Charron. Photo: Gracieuseté

De retour au pays après une première aventure aux Jeux olympiques de plus de deux semaines, l’entraîneur de l’équipe canadienne d’haltérophilie, Jean-Patrick Millette, est encore sur un nuage

«C’était une expérience surréelle. C’est un rêve d’y aller et d’être capable d’accompagner les athlètes jusqu’à ce niveau-là», explique Jean-Patrick Millette, entraîneur d’haltérophilie au club Les Géants du centre récréatif Gadbois dans le Sud-Ouest.

De retour au Québec depuis le 2 août, l’homme originaire de Nicolet est très heureux des performances de l’équipe canadienne, entre autres, de la médaille d’or de Maude Charron et de la huitième place de Kristel Ngarlem.

«Je suis super fier du travail que Maude et Kristel ont fait et du travail qu’on a fait ensemble pour se rendre jusque-là. Ç’a été une qualification avec beaucoup de surprises. Il y a eu certains défis [en raison de la pandémie]», souligne l’entraîneur.

«Professionnellement parlant, c’est beaucoup de fierté et de travail qu’il y a en arrière de tout ça.»

Jean-Patrick Millette

Outre ces deux athlètes, l’équipe canadienne féminine d’haltérophilie a obtenu une neuvième et une 12e place au classement.

Année difficile

En raison de la pandémie, les Jeux olympiques de Tokyo ont été repoussés d’un an. Ce report a eu un impact important sur la préparation des athlètes.

Jean-Patrick Millette et Kristel Ngarlem ont d’ailleurs dû se tourner vers l’Institut national du sport au Stade olympique comme solution, puisque le complexe récréatif Gadbois a été fermé pendant plusieurs mois.

«[L’Institut] nous a permis d’avoir de plus en plus de plages horaires adéquates pour avoir un volume d’entraînement normal [20 à 25 heures par semaine], souligne M. Millette.

Pour sa part, Maude Charron s’entraînait trois semaines par mois à Rimouski. Elle a été en mesure de mettre en place certains équipements d’haltérophilie chez elle.

Retour aux sources

Malgré le retour au pays de l’équipe canadienne, il y a quelques semaines à peine, l’entraînement doit recommencer plus tôt que tard pour les athlètes et les entraîneurs.

Au cours des prochaines semaines, la routine reprendra graduellement, avec certains championnats dans les prochains mois.

«C’est important de prendre le temps de bien récupérer tout de suite parce que ça va quand même être exigeant sur trois ans. Ça va aller vite. Dans notre cas, on devrait commencer à se qualifier pour les prochains Jeux olympiques dans un an», admet M. Millette.

Préparer la relève

Outre ses implications sur la scène internationale, Jean-Patrick Millette est également un entraîneur impliqué au club Les Géants du centre récréatif Gadbois dans le Sud-Ouest, où il y prépare la relève en haltérophilie.

Si la majorité de la clientèle est âgée entre 9 et 15 ans, il entraîne tous les membres, peu importe leur âge et leur catégorie. Il met également en place des compétitions pour les athlètes.

Une entente entre le club et la Ville de Montréal permet d’ailleurs d’offrir les activités gratuitement aux jeunes de moins de 18 ans. Ainsi, M. Millette peut se concentrer sur son objectif, soit développer la relève.

«Quand je vais recommencer à travailler, il y a à peu près une quinzaine de jeunes qui m’attendent. Mon objectif va être de faire grandir notre équipe jeunesse», conclut l’entraîneur.

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