Des « réponses satisfaisantes », estime François W. Croteau
« On voulait connaître leur approche quant à la compensation qui serait demandée à ceux qui refusent les compteurs intelligents. On nous a dit qu’Hydro-Québec travaillait actuellement avec le gouvernement à la revoir à la baisse. On n’a pas eu de réponse précise, mais c’est un pas dans la bonne direction », croit M. Croteau.
Le magistrat a également posé des questions quant à la fréquence d’émission des ondes des appareils, à savoir si elle représentait un risque pour la santé.
« On nous a exposé les études qui ont été faites. D’ailleurs, deux d’entre elles, réalisées par la Direction de la santé publique, ont récemment été déposées et elles me semblaient satisfaisantes. Bien entendu, je ne suis pas un expert en la matière, mais je me fie aux spécialistes. Ce qui nous a été présenté nous semble satisfaisant », martèle-t-il, mentionnant qu’il « a confiance en les professionnels et les organismes de surveillance pour s’assurer que tout est conforme ».
Selon M. Croteau, le débat va devoir se poursuivre, mais en dehors de l’arène municipale.
« Nous représentons tous les citoyens. Quand des résidents nous posent des questions, c’est notre rôle d’avoir de l’information à ce sujet. Je me suis donc fait leur porte-parole.
« [Il y a quelques mois], nous avions refusé d’adopter un moratoire, car [les compteurs intelligents], ce n’est pas de notre juridiction. Cela dit, avec les réponses obtenues, je crois qu’il n’y a pas lieu d’adopter un moratoire dans le contexte actuel. Bien au contraire. J’ai respecté mon engagement, pour nous [l’arrondissement], le dossier est clos. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement québécois », affirme-t-il.
Lors de l’entretien entre M. Croteau et la société d’État, cette dernière a offert de tenir une séance d’information pour les Rosemontois.
« Hydro-Québec est ouverte à tenir une rencontre avec les citoyens de Rosemont – La Petite-Patrie, s’il y a un besoin. On va communiquer dès aujourd’hui avec le maire pour voir s’il y a lieu de le faire. La tenue d’une séance d’information n’est cependant pas encore confirmée », informe Patrice Lavoie, porte-parole d’Hydro-Québec.