Filet de poisson blanc au thé noir et érable ET comment tuer un homard sans avoir de remords
Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir : 15-20 minutes max
Source : Baguettes et Fourchette 2
– 2 cuillères à soupe de thé noir lapsang souchong, écrasées (ce thé sent la fumée, et un peu la poudre à canon, vraiment particulier!). On le trouve dans les boutiques de thé spécialisées et je vous signale au passage une petite boutique bien pourvue, Thé à mon goût, rue Beaubien près de la 31e avenue.
– ½ cuillère à thé de flocons de piments séchés
– 1 cuillère à thé de cassonade
– 4 filets de poisson blanc qui résiste bien à la cuisson (ils suggèrent du flétan, j’avais pris du pangasius)
– 1 trait de sauce soya
– 1 cuillère à soupe de sirop d’érable
-Bien écraser le thé, et mélanger avec les piments et la cassonade, puis saler poivrer. Mettre sur les filets, d’un seul côté, en pressant pour que ça adhère bien.
-Dans un petit bol, mélanger 2-3 cuillères à soupe de sauce soya et idem de sirop d’érable.
-Cuire les filets à feu moyen dans une poêle antiadhésive, côté thé, environ 2-3 minutes.
-Retourner les filets sur le côté pas thé, et peinturlurer le côté thé des filets avec le mélange de sauce soya / sirop d’érable.
-Terminer la cuisson ainsi, un autre 2 minutes environ, selon l’épaisseur de votre filet et votre goût personnel.
-Servir avec du riz collant et des légumes verts.
Pendant cette époque terrible de l’année où il faut recommencer à tuer des homards, de grâce, ne me parlez pas de remords ou de niaiseries « éthiques » pour tuer le homard comme le CrustaStun (par contre, quel nom rigolo!), une bébelle qui coûte 2 500 livres anglaises (3 500 $ à 4 000 $ !), et qui électrocuterait en 0,3 seconde le homard avant qu’on le fasse cuire.
Mais le plus formidable … il vous libère ainsi de tous les remords éprouvés en regardant leur site Internet! En effet, si vous fouillez leur site, dans les section démos, ces culpabilisants cornichons mercantiles font cuire un homard dans l’eau chaude, et semblent tout surpris et horrifiés qu’il mette du temps à mourir. La démo se termine sur un joli sermon culpabilisant sur l’éthique et la mort du crustacé.
Essayez l’eau bouillante, bande de zoufs, vous verrez, c’est pas mal plus efficace! 🙂
Oui, le spa c’est cruel pour les homards, mais c’est ça la vie. Manger ou être mangé! Je comprends qu’il ne faut pas prolonger leur agonie, mais il ne faut pas virer fou non plus!
Entre vous et moi, j’aimerais pas mal mieux que ces biens pensants animaliers s’occupent des enfants de Montréal dans le besoin ou de la situation des êtres humains en Afrique avant de stresser sur les possibles états d’âme des crustacés!
Et en prime, je vous offre la fin d’une rumeur urbaine: le petit bruit de sifflement qu’on entend parfois quand on cuit des homards n’est pas le homard qui crie comme on entend si souvent, mais simplement la vapeur qui s’échappe de la coquille…
Pour des photos de ces recettes, et autres recettes et propos impertinents, visitez aussi mon blogue à http://anecdotesdecuisine.blogspot.com/!