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Le Dernier jour d’un condamné au TDP

Du 26 mars au 12 avril, à la salle Fred-Barry, la compagnie Bruit Public présente en codiffusion avec le théâtre Denise-Pelletier (TDP) Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, dans une adaptation et une mise en scène de Éric J. St-Jean. Ce récit à la première personne, interprété par Ariel Ifergan, relate les angoisses cauchemardesques d’un condamné à mort.

Dans son roman ici adapté pour la scène, Victor Hugo livre un véritable plaidoyer contre la peine de mort. L’auteur plonge le spectateur au cœur d’un questionnement éthique et existentiel : des hommes ont-ils le droit de juger et de décider du sort de la vie d’un des leurs? Cette question venue hanter Hugo au début du 19e siècle continue de résonner, jour après jour, dans l’actualité.

Avec cette adaptation théâtrale, la compagnie Bruit Public explore l’insertion de la vidéo dans un récit scénique afin de mettre en images une œuvre marquante du romantisme français. Le discours de la mise en scène prend son ancrage dans les méandres et les tourments d’un l’homme qui a commis une faute et qui ne peut se résoudre à se diriger inéluctablement vers la minute précise de sa mort.

« Les questions que pose Le Dernier jour d’un condamné restent pertinentes de nos jours, car elles touchent aux fondements existentiels de l’Homme », dit Éric J. St-Jean.

En 2010, Bruit public produisait Jeux de massacre de Ionesco, qui coïncidait avec la fin de la crise de la grippe H1N1. « Nous travaillons cette fois un texte qui traite de la peine de mort au moment où deux peines de mort sont contestées aux États-Unis, où la prison de Guantanamo est toujours ouverte, » ajoute le metteur en scène.

La pièce est présentée du 26 mars au 12 avril, au théâtre Denise-Pelletier (4353, rue Sainte-Catherine). Billetterie : 514 253-8974 ou www.admission.com.

Synopsis

À quelques heures de son exécution, un condamné à mort entreprend de rédiger un journal où il raconte ce qu’il vit depuis le début de son procès. À partir des visites qu’il reçoit et de ses propres hallucinations visuelles, le condamné revient sur sa vie, explique ses conditions de détention et se laisse aller à des réflexions qui traduisent son angoisse… Ce geste d’écrire traduit son désir de rester en vie et de témoigner de la cruauté qu’il subit…

(Source : Théâtre Denise-Pelletier)

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