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Un projet en quête de pérennisation

L’animateur Olivier Denis, alias «Dragon», montre à de jeunes participants de l’activité Scientifx! comment fabriquer des fusées, le 11 mars 2017, à l'École Montmartre, dans Pointe-aux-Trembles.
Photo: Ralph-Bonet Sanon/TC Media

Les responsables d’un projet d’activités à bas prix pour les enfants de Pointe-aux-Trembles et de Montréal-Est espèrent continuer à offrir leurs services la session prochaine, s’ils trouvent du financement.

Un samedi, à l’École Montmartre, un groupe d’enfants du primaire apprend à faire des fusées faites d’allumettes et de papier d’aluminium. Dans une autre classe, un groupe apprend plutôt à faire des nachos. Au gymnase, de petites filles apprennent les pas d’une chorégraphie de cheerleading.

Sandy Boisvert confirme que sa fille Amélie doit beaucoup à son activité de cuisine. «Maintenant, elle veut toujours être à côté de moi et éplucher des carottes quand je prépare à manger. Elle goûte aussi de plus en plus aux légumes. C’est un excellent cours. Il faut que ça continue», dit Mme Boisvert.

Pour jeunes «à risque» aussi
Près de 350 enfants participent à Impact-Jeunesse, un projet lancé en 2013 par l’organisme Loisirs communautaires Le Relais du Bout, la Société Ressources-Loisirs de Pointe-aux-Trembles et la Commission scolaire de la Pointe-de-l’île. Avec leurs activités offertes à 30, 35 ou 45$ par session de 10 semaines dans deux écoles de Pointe-aux-Trembles, les responsables veulent offrir des activités accessibles «en coûts et en proximité» à tous les élèves du quartier.


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«Le programme a aussi un volet pour les enfants dits vulnérables à cause d’un risque de décrochage, de difficultés d’apprentissage, d’un manque d’activité physique, d’un isolement social ou d’une faible estime d’eux-mêmes», explique la responsable terrain Stéphanie Lavoie-Bélanger. «Les enseignants les identifient, passent leurs noms à nos agents de concertation, qui eux communiquent avec les parents et les encouragent à inscrire leurs enfants dans une activité du programme.»

La commission scolaire évalue ensuite les bienfaits du programme pour les aptitudes sociales et comportementales des enfants ciblés.

Rien pour septembre
Durant ses trois premières années, le programme bénéficiait du soutien financier de Québec en Forme, mais depuis septembre 2016, ses responsables doivent chercher d’autres sources de financement.

«Nous avons le 30 000$ dont nous avions besoin cette année, mais nous n’avons personne d’engagé financièrement pour la prochaine saison, qui commence en septembre prochain», indique le directeur adjoint du Relais du Bout, Daniel Ballard.

Depuis sa création, le projet a connu une hausse «marquée» du nombre de jeunes qui y participent. Ce qui fait dire à ses responsables qu’il existe un réel besoin d’activités à moindres coûts pour les familles à faibles revenus.

«C’est sûr que nous pourrions augmenter les prix des activités pour financer le projet, mais ça saboterait l’objectif de rester abordable », fait remarquer Mme Lavoie-Bélanger.

Pour l’instant, le projet est financé par la Fondation de la Pointe-de-l’île, la Fondation Bon départ et la Banque RBC.

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