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Plage de l’Est: pas de baignade encore cette année

Le projet de plage de l'Est, d'abord promis pour 2016, est encore une fois repoussé. Photo: (Photo gracieuseté Ruccolo Faubert Architectes & Ni conception architecture de paysage)

La plage de l’Est, à Pointe-aux-Trembles, ne sera pas encore propice à la baignade pour l’été 2018.

L’année dernière, l’arrondissement avait commandé une étude de la nature et du niveau de contamination des sédiments sur le littoral. Les résultats de ceux-ci ont démontré que le sol devait être décontaminé. «Notre première préoccupation était la qualité de l’eau, ce qu’on peut désormais assurer. Le ministère de l’Environnement nous a cependant demandé de pousser l’investigation au niveau des sédiments», d’expliquer la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointes-aux-Trembles, Chantal Rouleau.

La décontamination du sol devra donc être réalisée avant que les travaux puissent commencer. Une ancienne marina située à cet emplacement est la cause de cette contamination. «Il nous faut obtenir un certificat de satisfaction des normes du ministère, et c’est très bien comme ça. On veut s’assurer de la sécurité des gens», de poursuivre Mme Rouleau.

Cette dernière dit «souhaiter de tout cœur» que la baignade soit possible en 2019. Tel qu’auparavant mentionné, des travaux au-dessus de la plaine inondable ont pu être réalisés, dont la construction du chalet et l’aménagement des terrains de volley-ball. Ceux-ci seront inaugurés au cours des prochaines semaines. «On fait tout de manière diligente pour avoir accès au fleuve le plus rapidement possible, car les Montréalais de l’est de l’île y ont bien droit», ajoute-t-elle.

Sur la table depuis plusieurs années

Lorsque son design a été sélectionné en janvier 2014, le projet de plage sur le site de l’ancienne marina Beaudouin, délimité par la rue Bureau, la 94e Avenue et le fleuve Saint-Laurent, était promis pour 2016.

Déjà, au printemps dernier, l’arrondissement avait laissé entendre que la baignade serait improbable avant l’été 2018. Dans un courriel envoyé à L’Avenir de l’Est, on expliquait alors que les délais s’expliquaient «par le fait qu’il s’agit d’un projet atypique qui requiert plusieurs approbations à toutes les étapes, et ce, de différents ministères et instances».

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