Une évolution exponentielle pour Bravo Telecom
Bravo Telecom a connu une évolution exponentielle alors qu’elle a multiplié son nombre de clients par 20 et son nombre d’employés par 10 en seulement quatre ans.
Lancée en 2008, cette entreprise de la rue Jean-Talon a commencé avec trois employés qui offraient un service en télécommunication, plus particulièrement de service de téléphonie IP. Petit à petit, l’entreprise a grandi pour atteindre sept employés et 1000 clients en 2013. Au cours des quatre dernières années, l’entreprise a diversifié son offre de services pour signer 20 000 clients.
«Nous avons aujourd’hui plus d’une quarantaine d’employés situés à Saint-Léonard ainsi qu’à notre centre d’appel situé au Maroc», indique la directrice marketing et planification stratégique, Zineb Arbaoui.
Le secret de ce succès? Une approche basée sur l’expérience du client.
«Nous avons adopté spontanément des valeurs basées sur l’expérience du client et la proximité envers lui. Nous sommes à l’écoute de ses besoins et nous personnalisons nos offres pour lui. Pour nous, le profit n’est pas plus important que nos clients», affirme Mme Arbaoui.
De la téléphonie à la télévision
En plus d’offrir la téléphonie IP et l’accès à Internet, l’entreprise a commencé, cette année, à offrir la TV IP.
«C’est comme avoir une télévision intelligente, avec un accès à plusieurs programmes et à Internet, mais sans avoir ce type de télévision. Nous offrons des chaînes d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique latine entre autres. C’est comme une fenêtre vers le pays d’origine de notre clientèle, qui est majoritairement immigrante», souligne la directrice.
Les clients peuvent désormais avoir accès à des chaînes et des programmes offerts seulement dans d’autres pays, comme l’Italie ou la France.
Toutefois, l’offre n’inclut pas, pour le moment, de chaînes québécoises ou locales.
«C’est très compliqué, car il faut faire des ententes pour les droits d’auteur pour chaque programme. Nous cherchons un partenaire qui nous permettrait de monter un bouquet de chaînes québécoises et que nous pourrions ensuite offrir dans nos forfaits», fait valoir Mme Arbaoui.
La directrice compte bien ajouter les émissions québécoises à son offre au cours de l’année.
2017
La jeune entreprise a plusieurs projets qu’elle compte réaliser au cours de l’année 2017.
En plus d’augmenter ses heures d’ouverture afin de mieux répondre aux besoins de sa clientèle, Bravo Telecom compte également lancer une application mobile au cours du quatrième trimestre.
«Ce serait un espace client où ils pourraient s’informer sur nos services et voir leur dossier, comme consulter leur facture», explique Mme Arbaoui.
La compagnie souhaite également étoffer son offre de services pour les entreprises, notamment au niveau de la téléphonie corporative.
Elle planche également sur le développement de ses services dans le mobile, actuellement inexistant.
«Nous attendons que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sorte sa loi avant de vraiment se lancer dans le mobile. Elle devrait arriver en 2017 ou 2018», espère Mme Arbaoui.
Le CRTC est en train d’examiner son Code sur les services sans-fil pour en évaluer l’efficacité et vérifier s’il y avait lieu de le modifier pour qu’il tienne compte de l’évolution du marché du sans-fil.
Nouvelle adresse
Bravo Telecom a déménagé au 6001, rue Jean-Talon, au cours de la semaine du 20 février. Auparavant au premier étage d’un immeuble commercial, l’entreprise s’est rapprochée de ses clients.
«Nous avions peu de personnes qui entraient dans notre magasin lorsqu’ils circulaient. Aujourd’hui, nous avons des gens qui nous voient dans la rue et entre par curiosité», indique la directrice marketing et planification stratégique, Zineb Arbaoui.
Pour l’entreprise qui a ouvert son bureau à Saint-Léonard, en 2008, il était impensable de déménager ailleurs qu’à Saint-Léonard.
«C’est chez nous. Nous ne pouvons pas abandonner Saint-Léonard. Nous avons ce quartier dans notre cœur», souligne Mme Arbaoui.
L’entreprise ne met pas de côté la possibilité d’ouvrir d’autres succursales à Montréal ou dans la province, mais il était essentiel de garder un pied-à-terre dans l’arrondissement léonardois.