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Retracer ses ancêtres à la Société d’histoire et de généalogie de Verdun

Photo: IDS/Verdun Hebdo – Sophie Poisson


Une dizaine d’intéressés ont participé aux portes ouvertes de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV) réalisées dans le cadre de la Semaine de la généalogie. Dans le sous-sol de la bibliothèque Jacqueline-De Repentigny, ils ont pu découvrir les services proposés sur place et commencer leurs recherches.

«Le principal intérêt du public qui vient à la Société d’histoire et de généalogie de Verdun est de retracer ses ancêtres. […] Avec l’immigration qu’il y a eu au Québec, ces gens-là veulent savoir d’où ils viennent», rapporte le président, Gilles Lepage, qui précise que l’activité est principalement réalisée par des personnes retraitées qui disposent du temps nécessaire.

Dans sa famille, sa sœur Jocelyne qui était elle-même passionnée de généalogie a retracé douze générations. Ses recherches se sont arrêtées au moment où il était indiqué que les parents vivaient précédemment en Europe. Quant à M. Lepage, il a décidé vers 1998 de retracer l’histoire de la famille de son épouse.

«L’accès aux documents dans le temps n’était pas aussi facile. Aujourd’hui, dans le registre du Drouin, tu peux trouver tous les actes de mariages à partir du premier qui est arrivé en Nouvelle-France», raconte le président qui ajoute qu’à l’époque, ses recherches dépendaient du bon vouloir du curé à le laisser regarder ses registres.

Sources
L’Église disposait des documents qui étaient ensuite recopiés pour l’évêché et le gouvernement. Le premier serait le plus fiable puisque des erreurs se seraient parfois insérées lors de la duplication, par exemple dans les noms. Le Verdunois assure que, malgré tout, certaines informations ont disparu avec le temps, par exemple au cours d’un incendie.

Pour sa part, il est encore à la recherche de certaines dates de décès qu’il espère trouver lorsque le site internet de généalogie, Fonds Drouin, aura fini d’indexer toutes les sépultures. «Après ça tu peux aller plus loin, s’enthousiasme Gilles Lepage. Quand tu as un acte de mariage, il est inscrit le métier du Monsieur. S’il était croche, il y a aussi d’autres livres qui existent dans lesquels tu peux avoir plus d’informations d’avocats et de notaires.»

Chaque année, la SHGV organise fin septembre-début octobre trois sessions pour former les Verdunois à la recherche de ses ancêtres. En janvier, elle propose aussi une formation au logiciel d’entrée de données Brother’s Keeper qui permet de mettre en forme son arbre généalogique.

SHGV
La Société d’histoire et de généalogie de Verdun a vu le jour en 1995 grâce à un groupe de passionnés. Si, à sa création, les deux matières étaient séparées, elles ont été rassemblées quelques années plus tard sous un même conseil d’administration. La décision, faite à la suite d’un plus grand intérêt pour la généalogie, attirerait encore aujourd’hui environ 80% des 180 membres de la SHGV.

Avec des membres, Gilles Lepage tient ouverte la salle Canadiana, qui dispose de plus de 1 800 livres dédiés à la généalogie disposés au-dessus des bibliothèques qui regroupent principalement les livres d’histoire.

«Ils sont rangés selon les comtés de 1950 de la province de Québec, c’est plus facile pour nous autres. Sans ça, il faudrait changer tous les deux ans, à chaque fois qu’ils rassemblent deux comtés ou qu’ils séparent d’un en deux», explique le président.

Dès la création de la bibliothèque, la salle existe. En 1966, M. Fortier a commencé à rassembler des documents qui permettent aujourd’hui de se distinguer des autres sociétés.

«On est une bibliothèque qui est très bien équipée en faits de l’Histoire, souligne le président. On a par exemple les Mémoires de Champlain.»

La SHGV suggère les nouveaux livres dont elle voudrait s’emparer pour se tenir à jour et la Ville de Montréal les achète. Les derniers en date sont les deux volumes des Batailles de Sainte-Anne-de-Bellevue et Saint Jean-Baptiste de La Salle. Certains livres proviennent également de dons des résidents.

La SHGV est actuellement en train de préparer un livre sur les batailles de Pointe-Saint-Charles, la paroisse St-Paul dans le Sud-Ouest et celle de Saint-Nazaire à LaSalle.

Pour plus d’infos.

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