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La parité, le difficile pari des libéraux

Photo: Clement Allard/PC

En 2008, en pleine campagne électorale, Jean Charest promettait de conserver la parité dans son conseil des ministres. Au lendemain des élections, il pouvait choisir parmi 65 dépu­tés, dont 22 femmes et 43 hommes. S’il a tenu sa promesse dans les premiers mois, cela n’a pas duré. Depuis le départ de Monique Jérôme-Forget en avril 2009, le conseil s’éloigne de plus en plus d’une représentation égale des hommes et des femmes. Aujourd’hui, sur les 28 membres et participants du conseil des ministres, on compte 11 femmes.

Le cabinet du premier ministre n’a pas rappelé Métro au sujet de l’importance qu’il accorderait à la parité s’il était élu au cours du scrutin qui pourrait avoir lieu le 4 septembre. Avec le départ de grosses pointures féminines, un gouvernement libéral pourrait avoir du mal à respecter la parité dans son conseil des ministres. Si les libéraux sont élus, bien sûr.

Les départs…

  • Michelle Courchesne: Blâmée à plusieurs reprises

La ministre de l’Éducation depuis mai dernier et Présidente du Conseil du trésor a annoncé lundi qu’elle ne se représenterait pas aux prochaines élections. Michelle Courchesne a été élue une première fois en 2003, dans la circonscription de Fabre, à Laval. Elle a été blâmée par le vérificateur général pour favoritisme dans l’attribution de places en garderie, alors qu’elle était ministre de la Famille.

  • Line Beauchamp: Le conflit étudiant aura eu raison d’elle

Élue pour la première fois en 1998 dans la circonscription de Bourassa-Sauvé à Montréal, Line Beauchamp a démissionné le 14 mai dernier. La carrière politique de celle qui était ministre de l’Éducation n’a pas survécu au conflit étudiant. Quatre jours après son départ, la Loi 78 a été adoptée à l’Assemblée nationale.

  • Monique Gagnon-Tremblay: Un départ imminent

La ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay, devrait quitter la vie politique au terme de son présent mandat. Elle représente depuis 1985 la circonscription de Saint-François dans la région de Sherbrooke et est âgée de 73 ans. Le premier ministre Jean Charest n’a pas voulu confirmer le départ de Mme Gagnon-Tremblay lundi, précisant que celle-ci ferait une annonce au cours des prochains jours.

  • Nathalie Normandeau: Départ dans la controverse

L’ancienne ministre des Ressources naturelles et vice-première ministre, Nathalie Normandeau, a quitté la vie politique en septembre 2011. Elle a ensuite été engagée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, partenaire du Plan Nord. Son éthique a depuis été remise en question par des députés de l’opposition.

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