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Trains de Deux-Montagnes et de Mascouche: des «bonnes nouvelles» à venir jeudi

La ligne de train de Deux-Montagnes. Archives Métro Photo: Josie Desmarais/Métro

La ministre déléguée aux Transports du Québec et responsable de la métropole, Chantal Rouleau, doit annoncer jeudi des «bonnes nouvelles» au sujet des lignes de train de banlieue de Mascouche et de Deux-Montagnes, dont les activités sont perturbées par le chantier du Réseau express métropolitain (REM) depuis plusieurs mois à Montréal.

L’attachée de presse de la ministre Rouleau, Camille Lambert-Chan, a précisé à Métro «que [le ministère] fera une grande annonce au sujet du REM demain à 16h» dans les bureaux du ministère des Transports, à Montréal.

«On aura de bonnes nouvelles à vous annoncer à ce moment-là», s’est-elle contentée de répondre, sans vouloir préciser davantage la nature de cette annonce. D’après elle, le directeur de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), Paul Côté, sera aussi sur place, tout comme le directeur du développement de CPDQ Infra – une filiale de la Caisse de dépôt et de placement du Québec –, Harout Chitilian.

L’entreprise qui gère les trains de banlieue en question, exo, tendra l’oreille demain et dit être ouverte au dialogue. «De notre côté, on peut vous dire que tous les partenaires en transport collectif travaillent ensemble pour trouver des solutions», a laissé entendre le conseiller de l’organisation, Louis-André Bernard, précisant que des représentants devraient être présents demain à l’annonce. «Pour le reste, c’est vraiment l’ARTM qui gère et qui pilote la stratégie de mobilité», a-t-il souligné.

Depuis le mois de décembre, des milliers d’usagers réguliers des trains de banlieue attendent de pied ferme les solutions que proposera l’ARTM à la fermeture de leurs lignes de trains. Mercredi soir, l’ARTM n’a pas voulu réagir à ce sujet.

Sur le groupe Facebook Mouvement/Rally Train Deux-Montagnes, des discussions s’entamaient déjà à ce sujet, en prévision des solutions qui seront annoncées jeudi. «La seule bonne nouvelle là-dedans est qu’on sera fixés. Pour le reste, je m’attends à devoir me trouver un plan B moi-même», a notamment plaidé un internaute.

Une motion péquiste
Plus tôt, mercredi, la députée péquiste dans Marie-Victorin, Catherine Fournier, avait déposé une motion à l’Assemblée nationale sommant le gouvernement Legault de mettre en place «de mesures de mitigation» pour les usagers de ces deux lignes, avec pour objectif l’atteinte d’un trajet «de moins d’une heure» en moyenne. Une opération devenue «difficile», selon elle, en raison des travaux du REM.

Jointe par Métro, l’élue péquiste s’est dite satisfaite que le gouvernement réagisse. «Visiblement, à la suite du dépôt de ma motion ce matin, le gouvernement a finalement choisi de bouger dans ce dossier, a-t-elle indiqué. C’est un beau dénouement et une bonne nouvelle pour les usagers du réseau, il était temps. Je resterai attentive au contenu de l’annonce demain [jeudi].»

Celle qui est aussi porte‑parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports dit s’attendre «à ce que les mesures annoncées permettent aux usagers de se rendre en moins d’une heure au centre-ville de Montréal, comme je le demandais dans ma motion».

Pour Catherine Fournier, la «fermeture» dont a fait preuve le gouvernement pour débattre sa motion en chambre parlementaire est inexplicable. «C’est à n’y rien comprendre, a-t-elle expliqué dans un communiqué. Alors que le gros bon sens aurait voulu qu’on discute des meilleures façons d’améliorer la fluidité des déplacements [entre Mascouche, Deux-Montagnes et le centre-ville], le gouvernement a rejeté l’idée.»

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