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L’OMS approuve deux nouveaux traitements contre la COVID-19

Photo: iStock

Après avoir réalisé plus de sept essais cliniques portant sur plus de 4 000 patients atteints d’une infection à la COVID-19 plus ou moins sévère, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) approuve deux nouveaux traitements contre le coronavirus, soit le baricitinib et l’interleukine-6.

Selon un groupe international d’experts du British Medical Journal (BMJ), élaborant les directives de l’OMS, le médicament baricitinib (connu sous le nom de Janus kinase ou JAK, également utilisée pour traiter la polyarthrite rhumatoïde) est fortement conseillé pour les patients sévèrement atteints à la COVID-19. Ce médicament améliorerait la survie des patients et réduirait le besoin de les ventiler, sans pour autant augmenter les effets indésirables.

Des experts de l’OMS notent également que l’interleukine-6 ​​(IL-6), qui sont des médicaments contre l’arthrite, ont des effets similaires au baricitinib. Par conséquent, lorsque ces deux produits sont disponibles, ils suggèrent de les choisir en fonction de leur coût, de leur disponibilité et de l’expérience clinique. Il n’est pas recommandé d’utiliser ces deux médicaments en même temps.

La vague la plus importante

La vitesse de propagation exponentielle d’Omicron dépasse celle de tous les autres variants du coronavirus, ce qui nous amène dans la vague la plus importante depuis le début de la pandémie, tant au Québec qu’au niveau mondial. La découverte du variant Omicron par des chercheurs sud-africains à la fin du mois de novembre 2021 a eu un effet immédiat sur ce pays et une douzaine d’autres du continent.

«La semaine dernière, plus de 15 millions de nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés à l’OMS dans le monde. Il s’agit, de loin, de la plupart des cas signalés en une seule semaine – et nous savons qu’il s’agit d’une sous-estimation. Cet énorme pic d’infections est dû à la variante Omicron, qui remplace rapidement Delta dans presque tous les pays», explique le Directeur Général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse mardi.

M. Ghebreyesus a toutefois rappellé que le nombre de décès signalés chaque semaine est resté stable depuis octobre de l’année dernière, à une moyenne de 48 000 décès par semaine.

«Mais soyons clairs: alors qu’Omicron provoque une maladie moins grave que Delta, il reste un virus dangereux, en particulier pour ceux qui ne sont pas vaccinés», a signalé le Directeur général de l’OMS.

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