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7,5 G$ en innovation pour réduire l’écart entre le Québec et l’Ontario

Québec souhaite réduire au moins de moitié l’écart de la productivité du travail avec l’Ontario dans le secteur des entreprises. C’est un des principaux objectifs de la nouvelle Stratégie québécoise de recherche et d’innovation 2022-2027 (SQRI2) présentée ce matin par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon. Plus de 7,5 G$ seront ainsi investis sur cinq ans pour cette nouvelle stratégie.

«On met l’accent sur l’investissement de nos entreprises innovantes et dans la commercialisation de l’innovation, a déclaré le ministre Fitzgibbon. Savoir innover, c’est faire le trait d’union entre recherche et investissement.»

La SQRI2 se déploie en cinq axes d’intervention. Elle cible notamment le soutien et la promotion de la recherche, la création d’un meilleur environnement pour l’innovation et la commercialisation de cette dernière. La nouvelle SQRI2 visera aussi à développer les talents et la culture scientifique québécoise. Elle misera aussi sur des secteurs et des technologies à fort impact.

Les sommes annoncées permettront de renforcer le positionnement du Québec et de la métropole en tant que pôle mondial de recherche et d’innovation, notamment à travers ses établissements d’enseignement et ses nombreux secteurs économiques d’avenir.

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

La SQRI2 fait suite à la SQRI 2017-2022 qui s’est achevée en mars 2022. Elle résulte d’une consultation regroupant 233 mémoires soumis au ministère et d’une tournée régionale. Québec avait investi 5,4 G$ dans la précédente SQRI.

Les 7,5 G$ investis dans la SQRI2 seront répartis dans les cinq axes suivants:
– 1,2 G$ pour les fonds de recherche du Québec
– 1,8 G$ pour le programme en innovation
– 676 M$ aux infrastructures de recherche
– 908 M$ en capital de risques
– 2,9 G$ à l’aide fiscale

Les institutions financières se mobilisent pour la finance durable

Le Grand Montréal et le Québec possèdent de nombreux secteurs de force qui bénéficieront directement de cette nouvelle stratégie, notamment l’intelligence artificielle, les sciences de la vie ou encore les transports électriques et intelligents.

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Au Québec, ce sont 38 institutions financières, représentant plus de 1350 G$ d’actifs, qui se mobilisent pour faire du Québec un pôle mondial de la finance durable. Celles-ci ont rejoint ce mouvement global en signant la Déclaration de la place financière québécoise pour une finance durable. Neuf institutions ont récemment rejoint les premières organisations signataires. C’est le cas notamment d’AlphaFixe Capital, de Manuvie ou encore de Trans-Canada Capital.

«Nous sommes fiers de constater que le mouvement continue sur sa lancée et accueille aujourd’hui de nouveaux signataires, a déclaré le directeur général de Finance Montréal, Jacques Deforges. Cette mobilisation des acteurs de l’écosystème financier québécois contribue indéniablement à positionner le Québec comme un chef de file en finance durable sur tout le continent américain».

Cette déclaration, dévoilée il y a sept mois, vise à affirmer le leadership du Québec en finance durable. Elle positionne notamment les institutions financières face aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et vise à accélérer le virage vers une finance durable.

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