Urgences-santé: le personnel de soutien déclenche une grève
Le personnel de soutien d’Urgences-santé est en grève du 20 au 27 septembre. Celle-ci ne concerne pas les paramédics et ne devrait pas entraîner de ruptures de services.
Sans convention collective depuis mars 2020, les 120 préposés et mécaniciens en grève dans le Montréal métropolitain réclament une augmentation de salaire.
«Personne ne nous dira que nous n’avons pas été patients», a exprimé par voie de communiqué le président du Syndicat du personnel de soutien d’Urgences-santé (CSN), Marc Dulude.
Celui-ci a par la même occasion dénoncé le choix de son employeur d’embaucher des sous-traitants plutôt que de revaloriser les conditions de travail du personnel.
Invité à réagir par Métro, Urgences-Santé a indiqué qu’embaucher des sous-traitants est temporaire, avec une fin de contrat le 11 octobre, et « a pour objectif de pallier la pénurie de main-d’œuvre et de permettre à l’organisation de répondre à sa mission première ».
De plus, Urgences-Santé ajoute chercher activement à embaucher et que cette mesure provisoire avait pour but de permettre à des employés de prendre des congés estivaux.
Urgences-santé couvre les régions de Montréal et de Laval, et est basé à Saint-Léonard.
Le représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux, Jean Gagnon, rappelle de son côté que le personnel de soutien a droit au même respect que les ambulanciers même s’ils travaillent dans l’ombre.
Le Tribunal administratif du travail a précisé également par voie de communiqué que les services «sont suffisants pour que la santé ou la sécurité de la population ne soit pas mise en danger».