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Des «fraudes grands-parents» encore plus sophistiquées avec l’intelligence artificielle

Photo: Dobrila Vignjevic, iStock

Bien que les «fraudes grands-parents» existent depuis des années, ces arnaques par téléphone où des escrocs se font passer pour un proche ayant un besoin urgent d’aide financière afin de soutirer de l’argent à des personnes âgées deviennent de plus en plus sophistiquées grâce à l’intelligence artificielle (IA). Et des aînés montréalais ont été floués par la technologie, rapporte un article de CTV News.

La semaine dernière, une femme âgée de 73 ans a reçu un appel téléphonique d’un fraudeur qui se faisait passer pour un agent de la GRC. On lui demandait 10 000 $ en échange de la liberté de son petit-fils, Milan, prétendument arrêté pour trafic de drogue.

La voix de Milan a alors retenti au bout du fil. La grand-mère pouvait notamment reconnaître son petit-fils à son accent. Il l’appelait même «nonna», le mot italien pour grand-mère qu’il utilise habituellement pour l’interpeller.

L’aînée, dans un élan de panique, a envoyé l’argent aux arnaqueurs, mais sa fille, Jessica Di Palma, a remarqué le transfert suspect et en a avisé sa mère juste à temps. «Elle a été assez autonome toute sa vie. Je veux dire, au sommet de son art, mais quelque chose comme ça l’a complètement désorientée», a expliqué Jessica Di Palma aux journalistes de CTV News.

Un autre aîné de Montréal a vécu une situation similaire, selon les informations du média anglophone. La mère de Bruno Aiezza a reçu un appel téléphonique de son soi-disant petit-fils demandant d’aller à la banque et de retirer 7000 $ de caution parce que son ami et lui avaient été arrêtés. Ce qui a floué la victime, c’est «le maniérisme avec lequel cette voix parlait». La technologie d’IA utilisait même les surnoms que son petit-fils utiliserait, de manière identique à ce qui s’est produit dans la première histoire, celle de Jessica Di Palma.

Heureusement, la mère de Bruno Aiezza n’a pas envoyé d’argent aux escrocs. Elle savait que son petit-fils ne lui demanderait pas d’aller dans une banque alors qu’elle vit dans une résidence pour personnes à mobilité réduite et qu’elle en était simplement incapable physiquement.

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