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REM de l’Est: les libéraux prêts à financer tout tracé consensuel

Marc Tanguay lors du point de presse des candidats libéraux de l'est de Montréal.
Marc Tanguay lors du point de presse des candidats libéraux de l'est de Montréal. Photo: Josie Desmarais/Métro

Le Parti libéral du Québec (PLQ) est prêt à mettre tout l’argent nécessaire pour réaliser le REM de l’Est, à condition que le projet remporte l’acceptabilité sociale. «Je suis à 100% pour un REM et je veux qu’il vienne à Rivière-des-Prairies», a expliqué le député sortant et candidat dans LaFontaine, Marc Tanguay.

Tous les candidats libéraux de l’est de l’île étaient rassemblés au centre communautaire d’Anjou, ce mercredi, pour mettre en avant la vision du PLQ pour l’est de Montréal. D’une voix commune, ils ont exprimé que le gouvernement Legault a «complètement mis de côté» le territoire et ses habitants. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment le transport.

«Vous ne pouvez pas imaginer une vision du transport collectif en séparant le centre-ville et l’est de Montréal. C’est un non-sens, les gens en veulent. On l’a compris, pour Chantal Rouleau [ministre responsable de la métropole et élue caquiste de Pointe-aux-Trembles] et François Legault, Montréal, c’était pas important», a lancé M. Tanguay.

Interrogé à ce sujet, le député de LaFontaine confirme que son parti financerait tout tracé qui créerait un consensus auprès des résidents. La proposition de branche du REM sur Henri-Bourassa n’est pas exclue, mais «avant de dire: “le tracé, ça va être trois stations et telle artère”, il doit y avoir une discussion», martèle-t-il.

M. Tanguay croit par ailleurs que la Coalition avenir Québec (CAQ) a mis la charrue devant les boeufs dans le dossier du REM. Il reproche notamment à Chantal Rouleau d’avoir à plusieurs reprises «ignoré la population de Rivière-des-Prairies».

Questionnés à plusieurs reprises sur leurs plans pour le secteur, notamment l’avenir du REM de l’Est, les candidats n’ont toutefois avancé aucune promesse concrète. Selon les candidats et députés rassemblés à Anjou, François Legault n’a «pas le coeur à l’est de Montréal». Le PLQ veut faire preuve de «leadership» dans plusieurs dossiers où le gouvernement sortant s’est montré absent. Une idée répétée à maintes reprises durant le point de presse.

Démonstration de force d’un parti en perte de vitesse

Viau, Marcel-Laurin, Anjou–Louis-Riel, Bourassa-Sauvé, Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont, Pointe-aux-Trembles, Jeanne-Mance–Viger et LaFontaine… Toutes ces circonscriptions étaient représentées par leur candidat libéral lors de ce point de presse. Une démonstration de force alors que la CAQ et Québec solidaire (QS) ont déjà présenté un projet pour l’est de Montréal.

Surtout, si l’ouest de l’île semble acquis aux libéraux, ce n’est pas le cas de l’est, où plusieurs luttes sont à prévoir. Dans Anjou–Louis-Riel, les projections de vote donnent huit points d’avance à la CAQ sur le PLQ. Mais la candidate libérale Chantal Gagnon ne doute pas de ses capacités à convaincre l’électorat.

«Ça fait longtemps que je prends le pouls des gens. Je suis très confiante. Je suis un produit d’Anjou, je suis près des gens, toujours sur le terrain. Je suis la seule candidate qui y a grandi», a-t-elle fait remarquer.  

Mais les libéraux n’arrivent-ils pas trop tard dans la course, dans l’est de la ville notamment?

«Pas du tout, réplique Mme Gagnon, on martèle le même message sur le terrain depuis longtemps. […] On vise à être le prochain gouvernement, on est très confiant, dans l’équipe des candidats de l’est. […] C’est écrit dans le ciel que nous sommes le parti de l’économie», croit-elle, un thème sur lequel la CAQ tente de s’imposer comme le parti de référence.

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