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Tondre sa pelouse avec un cellulaire

Photo: Montage Emmanuelle Houle

Deux des principales start-ups montréalaises proposant la tonte de pelouse à la sauce Uber fusionnent et lancent un système d’auto-soumission innovant.

Après s’être fait connaître comme l’Uber du déneigement des entrées, la start-up montréalaise WeDo vient d’être rachetée par la start-up GoRush. Cette dernière se spécialisait notamment dans les services de tonte de pelouse: les clients passent commande avec leur cellulaire et reçoivent des offres de la part d’opérateurs citoyens qui veulent arrondir leurs fins de mois. Si le client accepte, sa commande est automatiquement lancée au bassin de tondeurs de pelouses sélectionnés, qui ont 72 heures pour effectuer le travail. Toutes les transactions financières se font par l’intermédiaire de la plateforme informatique qui perçoit un frais de 20%.

La nouvelle application GoRush est disponible depuis le 1er mai. Sa particularité tient au fait que les clients peuvent avoir une vue aérienne de leur terrain grâce à Google Earth et voir à l’écran la zone à tondre. L’application calcule automatiquement la surface de gazon et propose un prix au client.

«Calculer technologiquement la surface à tondre permet d’éviter que le client ne se trompe de surface où que l’opérateur surévalue le travail à accomplir. Ce genre de litige, qui représentait environ le quart des contrats, prenait beaucoup de temps», explique Nicolas Dorais, président de GoRush.

Comme chaque opérateur peut être noté par les clients, GoRush a sélectionné parmi le bassin des deux start-ups les travailleurs les plus efficaces et les mieux notés. Mais elle compte élargir son bassin de recrutement en fonction de la demande et de l’ajout de nouveaux services. «À terme, on veut aussi proposer le nettoyage des fenêtres, des piscines et de l’auto, ainsi que le ramassage des feuilles d’automne et, bien sûr, le déneigement des entrées l’hiver», mentionne M. Dorais.

Les activités de déneigement de GoRush offriront certainement un beau défi de paramétrage au programmeur de l’entreprise. En effet, arriver à créer un algorithme qui calcule à chaque tempête le volume de neige à déblayer en fonction de la surface de l’entrée et des centimètres tombés dans le secteur nécessitera d’utiliser une certaine quantité de jus de cerveau avant d’y arriver.

 

 

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