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Conflit de travail au CP: le service de train de banlieue pourrait être perturbé

Photo: Josie Desmarais

Le Réseau de transport métropolitain (RTM) suit de près les négociations entre le Canadien Pacifique (CP) et deux des syndicats de ses employés. Ceux-ci pourrait déclencher une grève ce samedi si aucune entente n’est convenue, ce qui pourrait avoir un impact sur le service de train de banlieue.

Le syndicat des Teamsters, qui représente 3000 conducteurs et des ingénieurs du CP, de même que la Fraternité internationale des ouvriers en électricité, qui agit au nom des électriciens du transporteur ferroviaire, ont déposé un avis de grève en raison de la lenteur des négociations entourant le renouvellement de leur contrat de travail échu depuis le 31 décembre 2017. Un débrayage pourrait être déclenché samedi à minuit et une minute.

«Un arrêt de travail pourrait impliquer la suspension complète de la circulation ferroviaire sur l’ensemble du réseau CP à travers le pays, et ce, pour une durée indéterminée, occasionnant ainsi un tort important aux clients du RTM», a fait savoir mercredi la porte-parole de l’agence gouvernementale, Élaine Arsenault, dans un échange de courriels.

Le service des lignes Candiac, Saint-Jérôme et Vaudreuil-Hudson pourrait être affecté par le conflit de travail puisque les trains circulent sur des voies du CP. Le RTM entend informer rapidement les usagers de ses trains de banlieue si le service est interrompu. Il réfléchit présentement à différentes mesures de transport en commun qui pourraient être mises en place.

Les discussions entre le CP et le syndicat des Teamster doivent reprendre mercredi. Les 3000 conducteurs et ingénieurs se plaignent notamment du harcèlement et de l’intimidation dont ils sont la cible, de même que l’exigence de poursuivre le travail malgré leur état d’épuisement. Ils ont approuvé dans une proportion de 94,2% le recours à la grève il y a deux semaines.

Si les employés du CP mettent leur menace à exécution, ce sera la troisième fois qu’ils débrayent en l’espace de six ans.

Le CP a indiqué mercredi vouloir en venir à des ententes «gagnant-gagnant» et a pressé les syndicats à collaborer avec les médiateurs fédéraux responsables du dossier. L’entreprise de transport ferroviaire a expliqué qu’elle tente de trouver un équilibre entre les demandes de «ses employés, ses clients, de ses actionnaires et de l’économie canadienne».

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