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Mandat de grève reconduit à l’aéroport Montréal-Trudeau

Les 600 agents de contrôle et coordonnateurs de points de fouille de l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau ont rejeté à l’unanimité la dernière offre patronale faite mardi et ont reconduit par le fait même leur mandat de grève.

Pour l’instant, le service à l’aéroport n’est pas perturbé de quelque façon que ce soit, mais le représentant du syndicat des métallos de la FTQ, Michel Courcy, prévient que les travailleurs sont prêts à utiliser leur mandat de grève si la situation reste au point mort.

Le principal point de litige est le salaire, inférieur de 3 % à celui des agents de contrôle de l’aéroport de Québec, dont l’employeur est également Securitas, et de 7 % à celui des employés de l’aéroport de Toronto.

M. Courcy ajoute que l’employeur force souvent les travailleurs à ne pas prendre leur pause et à rester ainsi debout pendant huit à dix heures.

Une rencontre de médiation est prévue lundi. «On a toujours espoir d’avoir un règlement négocié, souligne Michel Courcy. Mais si l’employeur ne comprend pas le message, il nous forcera à aller plus loin dans nos moyens de visibilité et nous poussera à aller jusqu’à la grève.»

Le groupe Securitas n’a pas retourné les appels de Métro.

Mandat de grève limitée

Comme le travail des agents de contrôle est un service essentiel, ceux-ci doivent attendre la décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) avant de pouvoir enclencher un mouvement de grève. M. Courcy affirme ne pas savoir quand celui-ci se prononcera. «Nous sommes conscients que le travail que nos membres font est essentiel et qu’il doit continuer d’être fait par des gens compétents, explique-t-il. Ce que nous proposons, c’est 80 % de l’effectif au travail, et 20 % qui aurait le droit de faire du piquetage.»

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