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Greenpeace veut des cafétérias plus vertes dans les écoles

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Greenpeace propose que les cantines scolaires montréalaises soient «mieux arrimées avec le climat et la santé». Photo: iStock

L’organisme Greenpeace sera entendue mercredi soir par le Conseil des commissaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) afin de plaider pour des cafétérias aux menus «plus végétaux» dans les écoles du territoire métropolitain.

L’organisation pour la défense climatique propose que les cantines scolaires montréalaises soient «mieux arrimées avec le climat et la santé».

«Le nouveau Guide alimentaire canadien recommande l’augmentation de protéines végétales et la diminution de protéines animales. Nos demandes vont dans ce sens», explique la porte-parole en alimentation de Greenpeace, Marie-Josée Béliveau, quelques heures avant son passage devant les commissaires.

Greenpeace ne chiffre pas ses recommandations, mais conseille que les enfants ne consomment «pas plus de 300g de viande par semaine». «Ce qu’on constate, c’est qu’il n’y a pas eu beaucoup de diminution de la consommation de viande», souligne Mme Béliveau.

«Si la CSDM est concernée par la question, c’est beaucoup plus intéressant. On demande souvent si les institutions ou les individus doivent faire les efforts. À la CSDM, on ne semble pas avoir pris la mesure de tout cela» – Marie-Josée Béliveau, porte-parole en alimentation de Greenpeace

À la CSDM, on soutient que des efforts ont déjà été faits pour changer les habitudes scolaires. «Il y a quelques conseils, on avait déjà adopté le nouveau Guide alimentaire. On offre toujours un repas sans viande dans les cafétérias», lance la présidente de la commission, Catherine Harel Bourdon.

Des prix?

Selon Greenpeace, la transition vers un menu plus vert n’apportera pas nécessairement des coûts supplémentaires.

«Certaines villes en Europe ont mis en place des politiques pour donner plus de place aux produits bio et locaux. Ils se sont rendus compte que les prix étaient pratiquement similaires», analyse Éric Darier, stratège pour Greenpeace International.

Marie-Josée Béliveau invite entre autres la CSDM à se tourner vers les producteurs de proximité.

La CSDM admet des difficultés à se tourner vers le biologique. «Chez les fournisseurs, il n’y a pas nécessairement de gens qui peuvent nous fournir pour l’ampleur de commande et les prix qu’on a», avance Catherine Harel Bourdon.

Si son système d’appel d’offre rend difficile pour la CSDM de se tourner vers des producteurs locaux, elle se félicite de la part de produits qu’elle commande au Québec.

L’entièreté des produits laitiers et de boulangerie utilisés par la CSDM sont locaux, constate Mme Harel Bourdon. Ce chiffre passe à 78% pour la viande, la volaille et le poisson, puis à 67% pour les produits d’épicerie.

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