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Montréal déplore son financement «archaïque»

Un an jour pour jour après avoir été élue pour un second mandat à la mairie de Montréal, Valérie Plante a clôturé le premier forum sur la fiscalité municipale en répétant que le modèle de financement actuel est archaïque et complètement déconnecté des responsabilités et de la façon dont les sources de revenus sont générées.

Valérie Plante a aussi mentionné que de nouvelles sources de revenus doivent être identifiées pour l’ensemble des villes du Québec. «Le rôle de leadership que l’on met de l’avant va contribuer à l’avenir du Québec. Les enjeux se vivent ici et se transmettent ailleurs», a-t-elle ajouté.

Ce premier forum sur la fiscalité montréalaise avait lieu au Biodôme de Montréal et réunissait plus d’une centaine de participants de la société civile montréalaise et des partenaires de l’agglomération de Montréal issus des milieux municipal, économique, communautaire, environnemental, culturel et universitaire.

La Ville de Montréal souhaitait profiter de l’événement pour exposer ses enjeux en matière de finances, de déficit d’entretien de ses infrastructures et d’iniquité territoriale. Selon ses revendications, elle assume un rôle dans les enjeux de compétence gouvernementale tels que l’habitation, la sécurité publique et l’itinérance.

Une première étape

Pour sa part, la présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, Dominique Ollivier, a rappelé que cet événement s’est tenu en vue des prochaines négociations du pacte fiscal avec le gouvernement du Québec en 2024. «L’objectif de la Ville est de consulter la société civile afin de connaître son avis sur le cadre financier et fiscal de la métropole, qui date du siècle dernier.»

Si la première étape consistait à relever les principales réalités et les particularités vécues à Montréal, la prochaine rencontre portera sur le financement et les dépenses qui sont propres à la Ville. Un sommet qui portera sur la fiscalité de demain aura lieu au printemps prochain.

La présidente du comité exécutif a mentionné qu’elle avait retenu trois grands thèmes des discussions de ce premier forum. «Montréal a des besoins financiers particuliers pour les rôles qu’elle assume en tant que métropole. De plus, il est temps que l’on sorte d’une logique de surprogrammation en se montrant plus ouvert à des objectifs communs.»

Finalement, Dominique Ollivier a parlé d’écofiscalité pour diversifier les revenus. Elle a donné l’exemple du mandat qui a été confié à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’étudier la possibilité d’implanter une taxe kilométrique, un projet qui fait l’objet de débats depuis plusieurs années.

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