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La CMM demande 1 G$ pour gérer les déchets organiques

Afin de réduire l’enfouissement des matières organiques, la Communauté
métropolitaine de Montréal (CMM) demande à Québec un budget de 1G$.

«Les expériences étrangères démontrent qu’on peut aller beaucoup plus loin que la simple élimination», a déclaré hier le vice-président de la CMM et maire de Laval, Gilles Vaillancourt.
Avec l’argent réclamé, les 82 villes du Grand Montréal comptent acquérir des installations pour méthaniser et gazéifier les matières organiques. Seulement 8 % de celles-ci sont présentement traitées.
«[Ces nouvelles technologies] sont toutefois plus coûteuses que l’enfouissement et le recyclage, mais ce coût ne doit pas nous empêcher d’aller de l’avant», a ajouté M. Vaillancourt.

Attention, a dit le directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED), Karel Ménard. Ces nouvelles technologies dispendieuses règlent le problème de gestion des déchets en amont et non à la source. «Mais elles ont besoin de carburant, et ce carburant provient des déchets qu’on veut réduire», a expliqué M. Ménard.
Qui plus est, la gazéification n’a pas fait ses preuves à grande échelle, a ajouté le président du FCQGED. «Ce n’est pas un procédé éprouvé pour les déchets domestiques pêle-mêle», a-t-il dit.
Par ailleurs, la gazéification génère un gaz de synthèse qui n’est pas dangereux. Toutefois, lorsqu’il est brûlé pour produire de l’énergie, il dégage deux fois plus de gaz à effet de serre qu’une centrale thermique au charbon produisant la même quantité d’énergie, selon Karel Ménard.

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