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La beauté est dans l'objectif de la photographe

Marie-Luce Pelletier-Legros, Métro

«Je ne suis pas photogénique.» «Je suis mal à l’aise devant un appareil photo.» Ces excuses, la photographe Julie Dessureault les a entendues plus d’une fois. Mais à son calme et à son air sympathique, on devine qu’elle sait vite faire tomber les inhibitions.

«J’adore tout ce qui est beau, ce qui est coloré, ce qui est vivant… avoue-t-elle. Ce qui me passionne, c’est d’essayer d’aller chercher la beauté dans tout et chez chaque personne», explique la pétillante trentenaire.

Pourquoi pas la photo?

«Quand j’étais jeune, je voulais faire des études en cinéma ou être maquilleuse de plateau, mais j’ai découvert la photo avec le vieil appareil de ma mère, raconte-t-elle. Et là, je me suis rendu compte de tout le potentiel créatif de la photographie.»

Sa passion pour le huitième art la mène de son Abitibi natale jusqu’à Québec en 1997.

«Pendant mes études en photo, j’étais la dernière sortie du labo. J’avais même de la misère à dormir après un photoshoot parce que je ne pouvais pas voir mes photos tout de suite», relate-t-elle, précisant que l’arrivée des appareils numériques lui a permis de retrouver le sommeil.  

L’appel de la «grande ville»

Après avoir vécu dans la Vieille Capitale quelques années, Julie Dessureault s’apprête à s’envoler pour  l’Afrique, où elle doit travailler, quand un appel de Mont­réal bouleverse ses plans.

«Mon billet d’avion était acheté, se rappelle-t-elle. Au même moment, j’ai reçu un appel disant que j’étais embauchée comme photographe à l’Institut de cardiologie de Montréal.»

«J’ai toujours voulu habiter à Montréal en raison de son côté culturel et multiculturel, confie Mme Dessu­reault. Mon appar­tement est à deux minutes du Musée des beaux-arts, j’en profite pour aller voir plein d’expositions. Avec le recul, trois ans après avoir quitté Québec, même si mes parents et mes amis sont là-bas, je ne regrette pas ma décision.»   

Mariages, naissances, etc.

Son travail à l’Institut de cardiologie l’amène à faire de la photographie beaucoup plus technique.

«À force de baigner là-dedans, je me suis rendu compte que le côté créatif me manquait», souligne-t-elle. Grâce à divers petits contrats avec la Ville de Montréal, elle réussit à s’équiper pour faire de la photo à son compte. Mariages, maternité, portraits de famille, Julie Dessureault réussit par son talent à faire de chaque photo une Å“uvre unique, qui n’a rien de convenu.  

«Je partage de beaux moments avec les gens, des évènements heureux, des mariages, des naisssances ou simplement une séance photo en famille où les enfants courent et sautent partout et que tout le monde est ensemble. Ça fait des beaux souvenirs.»

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