Soraya Martinez Ferrada pourrait «déménager» des pistes cyclables
La mairesse désignée Soraya Martinez Ferrada pourrait bien décider de «déménager» certaines pistes cyclables jugées non sécuritaires, tout dépendant de ce qui ressort des documents qu’elle recevra bientôt de l’administration sortante. Et, selon l’élue, il existe déjà non pas un audit sur les pistes cyclables, mais bien deux.
Mme Martinez Ferrada rencontrait la mairesse sortante Valérie Plante mardi. Elle s’est ensuite adressée aux journalistes, où elle a confirmé que ces documents existent et qu’elle devrait bientôt les recevoir. Il s’agit d’une «liste des projets d’intervention» et d’une «liste des audits préventifs et correctifs».
En campagne électorale, la cheffe d’Ensemble Montréal avait promis de commander un audit sur les pistes cyclables si elle était élue. Certaines pistes cyclables ajoutées par l’administration Plante, comme celle se rendant au District Central, ont été mal reçues par le milieu. Lors d’un débat télévisé, un autre aspirant à la mairie, Craig Sauvé, a affirmé que cet audit existe déjà. M. Sauvé a déjà fait partie de l’administration Plante, ayant été élu sous la bannière de Projet Montréal.
Déménager, sécuriser ou réaménager
Questionnée sur ses intentions à la suite de la réception de ces rapports, Soraya Martinez Ferrada a dit qu’elle pourrait déménager des pistes cyclables si les rapports indiquent qu’elles sont mal situées.
«Si un rapport me dit qu’une piste est non sécuritaire, est-ce que quelqu’un va me dire qu’il faut garder une piste non sécuritaire? Si un rapport me dit que la piste n’est pas au bon endroit, est-ce que je dois la garder là?»
Soraya Martinez Ferrada
La mairesse désignée ajoute qu’elle pourrait aussi décider de sécuriser ou réaménager une piste, toujours en fonction des informations contenues dans les deux rapports.
Elle a aussi demandé un rapport sur les accidents entourant les pistes cyclables, ainsi qu’un rapport sur les plaintes au 311.
En parallèle, Mme Martinez Ferrada a aussi demandé à la STM et au syndicat des travailleurs de l’entretien à trouver un terrain d’entente pour mettre fin à la grève d’ici le 15 novembre.