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Journal de Montréal: Un spectacle de solidarité pour souligner un an de lock-out

Ce dimanche 24 janvier, le cabaret La Tulipe accueillera les 253 lock-outés du Journal de Montréal et un public solidaire pour le Show du cadenas, qui marquera le premier anniversaire du conflit. Animé par le Zapar­tiste Christian Vanasse, le spectacle réunira sur une même scène Richard Des­jardins, Tricot Machine, Loui­se Forestier et El Motor, ainsi que Loco Locass.

Même si tous les éléments seront réunis pour faire la fête, le président du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM), Raynald Leblanc, assure que les lock-outés ne seront pas là pour célébrer. «On ne sera pas là pour fêter, dimanche soir, mais plutôt pour souligner, être entre nous et pour se dire qu’on est capables de continuer à se battre contre un empire qui est extrêmement puissant.»

Un an de sur-place

Pour le STIJM, le bilan de cette dernière année est vite fait : en un an, rien n’a bougé. «Le cahier de charges patronales est extrêmement lourd. En janvier dernier, [il y avait] 233 demandes patronales, alors qu’en décembre dernier, on nous a dit qu’on voulait déchirer notre convention collective et recommencer à zéro. Ça, c’est inacceptable», s’insurge M. Leblanc, qui réitère que le syndicat est prêt à se rasseoir sérieusement à la table des négociations.

Pour Isabelle Dessureault, vice-présidente aux affaires publiques de Quebecor, les enjeux sont encore plus importants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a un an. «On a la responsabilité d’ajuster au contexte actuel le cadre de travail qui est en place au Journal de Montréal, affirme-t-elle. Maintenant que l’on opère de façon différente, on s’aperçoit que le journal peut fonctionner avec une structure beaucoup plus légère.»

«Pour nous, il y a un élément majeur qui achoppe, c’est que l’employeur ne puisse procéder à aucune mise à pied, même si dans différentes sphères il y a une chute importante de nos activités. Dans ce contexte-là, c’est plus difficile de reprendre les négociations», conclut Mme Dessureault.

Les négociations sont donc au point mort depuis le 11 décembre dernier et aucune nouvelle séance n’est à l’ordre du jour.

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