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Les punaises de lit à l'Hôtel de ville

Depuis l’annonce du plan de la ville pour lutter contre les punaises de lit, l’opposition ne décolère pas. «C’est bien beau de vouloir s’attaquer aux punaises de lit, mais on n’a pas de budget pour agir rapidement», déplore Suzanne Décarrie, élue de Vision Montréal à l’origine de la motion, qui sera déposée à la prochaine séance du conseil, le 11 avril.

L’élue de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles cite en exemple les sacs plastiques que son arrondissement voudrait rendre obligatoires pour pouvoir déposer un matelas à la rue. «Les grandes surfaces peinent à trouver des distributeurs parmi leurs fournisseurs. La ville doit faire preuve de leadership et se donner les moyens nécessaires pour parvenir à faire appliquer son plan d’action», ajoute-t-elle. L’arrondissement a même calculé combien il lui en coûterait d’acquérir un chien renifleur capable de détecter les punaises.

Du côté de la majorité, l’élu responsable du dossier, Michael Applebaum, clamait la semaine dernière, que les budgets actuels permettaient de mettre en Å“uvre l’ambitieux plan. Ce dernier vise notamment à rendre obligatoire la déclaration d’infection et à créer un registre des bâtiments infectés. La Ville n’exclue pas d’ouvrir ses goussets si cela s’avère nécessaire, indique toutefois l’un des porte-parole du maire, Bernard Larin.

La sortie de M. Applebaum a fait sourciller l’élu de Projet Montréal, Carl Boileau. Sur son blogue, il s’interroge sur la portée d’un tel plan, si une vigoureuse campagne de communication n’est pas mise en place. Une telle campagne permettrait notamment, selon lui, de démystifier la problématique des punaises de lit, pour qu’une plus grande partie de la population alimente le registre en appelant au 3-1-1.

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