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Qui sont les sept candidats indépendants à la mairie de Montréal?

Douze candidats sont en lice pour devenir le prochain maire de Montréal. De ce nombre, sept candidats se présentent comme indépendants.

Métro a voulu les connaître en les soumettant à un petit questionnaire.

  • Claude Blais

Claude BlaisPourquoi vous présentez-vous?
Avec tous les scandales des dernières années, mes principales qualités, «honnêteté et intégrité», font de moi le candidat idéal pour améliorer la gestion de Montréal.

Quelles sont vos priorités? 

L’économie (la création d’emplois) ainsi que le développement des entreprises.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?
Le prolongement du métro vers Anjou, Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles.

Comment faites-vous campagne?
J’ai fait du porte-à-porte, j’ai installé des pancartes, j’ai communiqué avec certains médias et journaux, j’ai également participé au projet Mégaphone «Mes réalisations 10 ans après avoir été élu».

Quelles sont les difficultés d’être candidat indépendant?
Il est difficile d’obtenir des entretiens avec des télédiffuseurs.

  • Louai Hamida

IMG_6386Pourquoi vous présentez-vous?
En tant que montréalais et comme tous les montréalais, je ne me sens pas respecté, je me sens mal servi, fatigué des récents problèmes de corruption, exclu du processus décisionnel de la Ville. J’ai donc cherché un candidat qui parle de véritables problèmes, qui favorise la participation des citoyens pour trouver des solutions, mais malheureusement les autres candidats utilisent le même discours politique et arrivent toujours avec leurs agendas, idéologies et plans d’action déjà prêts à être exécutés, ce qui laisse peu de place à la participation des citoyens dans les projets de la Ville. Je me suis dit qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me présenter.

Quelles sont vos priorités?
1. Faire participer la population dans la prise de décisions des projets municipaux;
2. Créer un centre de recherche et développement en partenariat avec les institutions d’enseignement et les industries pour développer des solutions technologiques répondant aux problèmes actuels de la ville (exemple: optimiser le flot des voitures pour réduire la densité de circulation);
3. Mettre en place une sérieuse réforme politique au niveau des réglementations (longueur du mandat d’un élu, validité d’une élection selon le taux de participation);
4. Impliquer davantage les groupes environnementaux dans le processus de planification pour les projets de la Ville. Réviser notamment les règles pour les trains qui passent dans la ville.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?
Créer un centre d’excellence où on utilise nos ressources humaines, soient les étudiants de différentes spécialités de nos quatre universités ainsi que des collèges, les communautés culturelles et artistiques, les associations communautaires, les industries et les citoyens pour travailler sur les réels problèmes de la Ville et trouver des solutions ensemble qui répondront aux besoins des citoyens et au développement de l’avenir de Montréal.

Comment faites-vous campagne? Quelles sont les difficultés d’être candidat indépendant?
Je rencontre et je parle à la population chaque jour. Je distribue des outils promotionnels imprimés sur le terrain et j’utilise les médias sociaux pour faire part de mes idées et pour échanger avec les citoyens. J’organise des évènements.

Être candidat indépendant présente plusieurs difficultés:

  • nous avons en général un emploi à temps plein, ce qui nous laisse les soirs et les week-ends pour travailler sur la campagne;
  • la procédure imposée par la Direction des Élections du Québec pour se présenter comme candidat indépendant est très lourde et n’est pas la même pour les partis politiques;
  • les candidats indépendants manquent de support, puisqu’ils n’ont pas de grosse équipe derrière eux;
  • le manque de financement est également difficile;
  • la couverture médiatique est inéquitable entre les candidats officiels et les partis politiques: les médias font la promotion des quatre candidats officiels et ignorent les idées et l’existence des candidats indépendants, ce qui les force à travailler beaucoup plus fort pour être capable de livrer leur message.
  • Paunel Paterne Matondot

Paunel Paterne MATONDOT - PHOTO LA PRESSE[1]Pourquoi vous présentez-vous?
Pendant une dizaine d’années, les dirigeants de Montréal se sont plus préoccupés à créer des occasions pour alimenter sans scrupules la collusion, la corruption et les réseaux politiques. Le citoyen, l’Homme montréalais, a été totalement oublié, sauf pour siphonner son mince portefeuille. Cela même, sans pitié, pendant la récession vécue en 2008 et encore pendant celle qui ne dit pas son nom aujourd’hui. Je veux inverser la donne pour les quatre années à venir. Ralentir les projets en apparence pharaoniques. Augmenter, reconquérir et reconnaître la place qui revient à l’humain qui est la vraie valeur de Montréal. J’ai la ferme conviction que mon bagage intellectuel traduit par un doctorat en science politique et plusieurs autres diplômes universitaires supérieurs, mes compétences, ma détermination, ma proximité avec la classe moyenne, mon respect et mon amour des gens de Montréal feront de moi le maire exceptionnel qu’il aurait fallu depuis longtemps à la ville de Montréal.

Quelles sont vos priorités?
1. Mettre fin à la corruption et la collusion pour redonner aux Montréalais plus de services satisfaisants.
2. Auditer les industries des travaux publics, du transport public et du déneigement.
3. Encourager le transport en commun en :

  • réduisant les tarifs (CAM à 65$/mois; 1$ certains fériés et 1$ smog)
  • doublant les voies réservées aux autobus

4. Geler les taxes pendant quatre ans et réduire la taxe d’immatriculation sur les véhicules de 45$ à 20$.
5. Développer les arts et les sports de compétition à l’échelle municipale afin de faire éclore des talents insoupçonnés au sein de la jeunesse, et aussi canaliser les énergies juvéniles afin de les soustraire à la violence, à l’oisiveté et au fatalisme de la rue. Les rencontres interarrondissements seront aussi le socle de l’amitié et de la cohésion sociale, indispensables pour l’unité et l’harmonie des communautés culturelles.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?
Valoriser la condition humaine par la lutte contre la pauvreté des citoyens en:

  • doublant le nombre de logements sociaux à opérations municipales (2500 logements/an)
  • créant un fonds municipal (crédit-gage) d’assistance aux citoyens en difficulté financière passagère
  • versant la moitié de mon salaire personnel (65000$/an) aux personnes en situation d’extrême vulnérabilité
  • créant des contrats typiques de travail (col bleu – suppléant) d’une durée de 3 mois pour le retour à la dignité

Comment faites-vous campagne?
Je suis contraint de m’appesantir sur les méthodes archaïques ou à portée très restreinte comme:

  • le porte-à-porte;
  • le bouche-à-oreille;
  • la visite de certaines organisations communautaires;
  • la prise de parole dérangeante dans les milieux publics comme les stations de métro, les marchés, les carrefours;
  • le racolage actif des piétons;
  • la parade publicitaire de rue (homme sandwich);
  • la publication de pancartes et affiches sur la voie publique;
  • la publication d’une page Facebook.

Quelles sont les difficultés d’être candidats indépendants?
La difficulté principale reste l’absence volontaire d’intérêt ou plus clairement le boycott exercé par les médias à grande audience écrite et visuelle envers les candidats indépendants… Sept heures à plein régime passées dans la rue vous permettent de sensibiliser environ 1000 personnes tandis que une minute de passage à la télévision vous permet d’atteindre plus de 200 000 personnes. Pendant que les autres candidats occupent les médias à longueur de journée, et arrivent à se faire connaître à l’ensemble du corps électoral, le candidat indépendant sous embargo, n’est même pas connu par un dixième des citoyens électeurs. En quatre mois, soit l’équivalent de 172 800 minutes de travail électoral, je suis passé à la télévision juste pendant une minutes. Pire qu’au Talibanistan.

  • Clément Sauriol

PHOTO MAITRESSE DE CLÉMENT ÉLECTIONS 2013[2]Pourquoi vous présentez-vous?
Je me présente à la mairie de Montréal à la suite d’une décision mûrement réfléchie. Ce qui me motive, c’est cette épouvantable saga qui nous a fait perdre collectivement plus de 40 G$ à la Caisse de dépôt et placements du Québec, sans que cela ne suscite vraiment d’émotion, sauf sur le coup.

La plus épouvantable arnaque de toute l’histoire du Québec. Des sommes inouïes, de quoi se payer deux autres métros complets, repaver toutes les rues, boulevards et autoroutes du Québec. De quoi régler les problèmes des fonds de pensions de tous les employés de toutes les Villes du Québec, ou encore de porter un coup sérieux au problème de la pauvreté et de la faim dans le pays.

Et les gens s’intéressent à Occupation Double, ou à de petites arnaques de comptes de dépenses de quelques milliers de pauvres dollars, de la part de sénateurs petits et mesquins.

Puis en fin de compte, un autre milliard de nos dollars de taxes, volés par des malfrats, des entrepreneurs véreux, des politiciens malfaisants et aveugles, des fonctionnaires magouilleurs.  Et encore, ces mêmes politiciens douteux, ces mêmes partis effrontés et salis aux manques de toute sorte, qui osent se représenter aux élections, et qui vont être réélus avec la complicité des médias, qui n’en ont que pour cette navrante élection qui ne va rien changer, et tout va recommencer sous l’œil complaisant des électeurs qui n’en peuvent mais. C’est à se taper la tête sur les murs. Nous sommes en pleine folie.

Quelles sont vos priorités?
1. Faire tout le ménage dans l’administration municipale secteur par secteur. Et simplifier les organigrammes. Économies d’échelles considérables. Rationaliser les responsabilités.

2. Résoudre les problématiques des nids-de-poules et des infrastructures déficientes (aqueducs, égouts) négligées depuis plus de 30 ans. Favoriser la concertation avec les autres paliers de gouvernement. Pas d’affrontements stériles entre les élus!

3. Réconcilier les Montréalais avec leur administration en récupérant les sommes volées par les magouilleurs depuis plus de 15 ans. Pas d’augmentation de taxes avec le soutien du comité exécutif pour les quatre prochaines années. Ne pas faire de promesses.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?
Assainir les finances et rembourser les Montréalais des sommes qu’ils se sont fait voler. Tout le reste découle de ce travail, de ce ménage indispensable.

Comment faites-vous campagne? Quelles sont les difficultés d’être candidat indépendant?
Je me débrouille seul avec les 1000$ autorisés par la loi. Et bien évidemment, les médias ne s’intéressent absolument pas aux indépendants qui sont aussi légitimes et même plus que les vieux partis. Mais je ne contrôle pas les médias. On sait bien que cette élection ne se fait pas sur des idées, des projets, ou des programmes, mais avec de l’argent pour attirer l’attention des médias et ça marche. Quelle misère!

  • Kofi Sonokpon

Sonokpon.K.36Pourquoi vous présentez-vous?
Je me présente aux Montréalais avec des principes non-négociables, parce que, pour moi, le leadership efficace et durable est basé sur le principe infaillible du service rendu aux autres.

Corruption et collusion riment avec trahison. C’est le reflet d’un manque cruel de leadership. Leadership rime plutôt avec intégrité et don de soi. Et il est impossible que ce trio fasse bon ménage avec la corruption ou la collusion. Il est grand temps que Montréal ait à sa tête des gens qui ont un désir réel de servir la population.

Quelles sont vos priorités?
J’ai essentiellement quatre priorités pour Montréal:
1. Rétablir la confiance et la fierté des Montréalais envers leur ville et lutter contre la corruption.
2. Enrichir Montréal de sa jeunesse et de ses immigrants et renforcer son leadership en aéronautique et en technologie.
3. Lutter contre la pauvreté et l’endettement des ménages.
4. Améliorer la qualité et l’accessibilité du transport à Montréal.

Ceci étant, considérant le contexte actuel de crise, la nécessité de faire décoller aujourd’hui le Montréal de demain et l’importance de renforcer et maintenir un climat harmonieux entre tous les Montréalais quelles que soient leur origine, langue ou religion, je m’engage à consulter le plus rapidement possible la population montréalaise dans son ensemble sur les questions importantes soulevées par des récents sondages à savoir:
1. Le statut politique de Montréal en tant que ville autonome au sein du Québec et du Canada, pour que les Montréalais bénéficient de meilleurs services et infrastructures et d’une juste part de leur contribution à l’économie provinciale et fédérale.
2. Le statut linguistique de Montréal en tant que ville bilingue, pour attirer des talents et des investissements étrangers en vue de relancer l’économie montréalaise et renforcer son leadership de métropole de rang mondial.
3. La charte des valeurs québécoises, pour que les Montréalais puissent vivre en harmonie les uns avec les autres et contribuer ensemble à bâtir une métropole dont nous serons tous fiers.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?
Ma vision c’est faire de Montréal la Perle des Amériques: une métropole de rang mondial digne du 21e siècle. Montréal est actuellement classée 30e sur 66 au rang mondial, mais je crois que nous disposons des ressources, des talents, de la créativité et de la maturité nécessaires pour passer ne serait-ce qu’au 5e rang d’ici son 400e anniversaire en 2042.

Comment faites-vous campagne?
Ma campagne déroule sur le terrain à travers des conférences, des rencontres avec les citoyens dans les lieux publics, une présence en ligne à travers mon site internet www.mtl2013.com présentant plusieurs vidéos de ma campagne, ma page Facebook  et mon compte Twitter, une participation à des activités communautaires et une présence dans des journaux et à la radio.

Quelles sont les difficultés d’être candidat indépendant?
Parlant de difficultés relatives à une candidature indépendante, on pense évidemment au fait que les ressources humaines et financières nécessaires soient limitées. En faisant des choix stratégiques clairs dès le départ, on peut minimiser ces besoins, comme c’est le cas  pour ma campagne.

Cependant, la vraie difficulté dans cette campagne est plutôt liée au fait que les médias aient décidé à tort de saboter le processus démocratique en présentant des titres, du contenu et des commentaires erronés et confus à la population.

  • Tout d’abord, les médias ont commencé à présenter quatre candidats officiels au poste de maire à la population depuis le mois de mai, alors qu’avant le 20 septembre 2013, il n’y avait officiellement aucun candidat selon la loi électorale.
  • Ensuite, après le 4 octobre, alors que le président d’élection avait officiellement annoncé 12 candidats à la mairie de Montréal, les médias ont quand même continué à émettre des titres, du contenu et des commentaires du genre «Les quatre candidats à la mairie»,  «Les quatre aspirants maires» ou «Débat timide entre les quatre candidats à la mairie», etc. Pour des raisons et des critères inconnus, ils ont décidé d’ignorer l’avis officiel de l’autorité légale pour entretenir à leur propre gré une course à la mairie à deux vitesses.

Il s’agit là d’une pratique anti-démocratique très grave, lorsqu’on considère que les médias sont normalement un pilier pour la démocratie et surtout dans un contexte où l’on veut combattre le cynisme et l’indifférence de la population vis-à-vis des politiciens et des partis politiques en général.

Je voudrais toutefois inviter la population à  aller voter massivement le 3 novembre prochain, parce que c’est elle qui a le dernier mot dans cette élection. Enfin, j’exhorte les électeurs montréalais à ne pas se laisser prendre au piège du cynisme et de l’indifférence, sinon leur abstention contribuerait à renforcer le statu quo et la médiocrité à Montréal.

  • Patricia Tulasne

-3Pourquoi vous présentez-vous?
Je me présente parce que je ne me reconnais dans aucun des candidats qui se présentent. Je me présente parce que qu’on dit que les citoyens et les femmes ne s’impliquent pas assez en politique. Je me présente parce que les politiciens nous ont menti et trahis, et que je n’ai plus confiance dans les vieux systèmes. Je veux être la porte-parole de ceux que les politiciens n’écoutent pas. Je veux donner un autre visage à la politique.

Quelles sont vos priorités?
Une de mes priorités est un dossier dont personne ne parle, mais qui concerne tout le monde: le contrôle animalier à Montréal. À la suite du scandale du Berger Blanc, il y a deux ans, Gérald Tremblay, le maire de l’époque, a déclaré que Montréal n’admettait pas la cruauté faite aux animaux. Deux ans plus tard, on nous annonce la création d’un centre animalier qui va coûter 25 M$ aux payeurs de taxes, mais rien n’est proposé pour régler le problème de la surpopulation animale en amont. Je veux proposer une politique cohérente, responsable, éthique et moins coûteuse aux Montréalais, par le biais d’une campagne massive de stérilisations. Nous ne pouvons plus gérer le contrôle animalier comme cela se faisait il y a 50 ans, par des euthanasies de masse. Toutes les grandes villes du Canada l’ont compris. Si Montréal veut se positionner comme une ville exemplaire et moderne, cela doit aussi passer par le dossier animalier. Je veux que tous les politiciens fassent de ce dossier une de leurs priorités.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?
Mon plus grand projet pour Montréal, c’est Montréal: refaire de cette ville un pôle d’attraction pour les investisseurs locaux et étrangers, et redonner aux Montréalais la fierté d’y habiter. Cela se traduira par une gestion rigoureuse et économe des fonds publics, la lutte au gaspillage tous azimuts, une transparence totale des dépenses et des opérations, et une attention particulière aux infrastructures de la Ville. Je veux que Montréal soit une ville fonctionnelle, conviviale, propre et sécuritaire. Je veux régler les problèmes de circulation qui empoisonnent l’existence de tous et contribuent à la pollution en créant des boulevards à quatre voix à sens unique, qui permettront la cohabitation harmonieuse et rapide de tous les moyens de transport. Et si l’on veut rêver, au lieu de démolir le Pont Champlain,  après l’avoir réparé à grands frais, pourquoi ne pas en faire un projet comparable au High Line Park de New York, qui alliera promenade urbaine, piste cyclable et cafés au dessus du fleuve Saint-Laurent?

Comment faites-vous campagne? Quelles sont les difficultés d’être candidat indépendant?
Je me suis engagée à ne faire aucune dépense électorale, la seule façon à mon avis de faire de la politique proprement. Je rejoins mes électeurs via les réseaux sociaux, et en les rencontrant personnellement.  Je déplore cependant que les médias aient déjà fait leurs choix, et ne nous accordent que 3% du temps d’antenne à se partager entre 8 candidats, souvent sur un mode léger ou ironique.  C’est à mon sens une véritable atteinte à la démocratie.

  • Joseph Young

Joseph Young_candidat mairie Montréal_Ligue communistePourquoi vous présentez-vous?

Je me présente au nom de la Ligue communiste pour offrir une alternative ouvrière face au chômage, aux bas salaires, aux attaques des patrons sur nos conditions de vie et aux guerres comme celles en Afghanistan et Syrie. Je veux aider à construire un mouvement de masse des travailleurs qui peut prendre le pouvoir des mains des capitalistes et former un gouvernement des travailleurs et des cultivateurs.

Quelles sont vos priorités?
J’appelle à la mobilisation des syndicats pour exiger une augmentation substantielle du salaire minimum, pour des travaux publics massifs financés par le gouvernement pour créer des emplois, et je m’oppose à la Charte des valeurs québécoises qui attaque les travailleurs immigrants, mine le droit de chacun de pratiquer sa religion et divise les travailleurs.

Quel est votre plus grand projet pour Montréal?

Montréal est une ville divisée. Les intérêts des travailleurs sont opposés à ceux des riches. Les travailleurs ont besoin de syndicats de lutte et ont besoin d’organiser des syndicats là où il n’y en a pas.

Comment faites-vous campagne? Quelles sont les difficultés d’être candidat indépendant?

Je fais campagne de porte en porte, dans les quartiers ouvriers, avec le journal Le Militant et des livres portant, entre autres sujets, sur la cause des Cinq Cubains, des révolutionnaires victimes d’un coup monté et emprisonnés aux États-Unis depuis 1998 pour leur défense de la révolution cubaine. Je fais également campagne dans les manifestations comme celles contre la Charte et sur les lignes de piquetage des travailleurs en grève ou lock-out. Les médias sont contrôlés par les capitalistes qui font connaître les candidats qui défendent leurs intérêts et ignorent les campagnes comme la mienne.

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