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Nouvelle controverse sur les chiens au parc Baldwin

Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

L’aménagement d’un espace canin clôturé au parc Baldwin soulève une fois de plus les passions alors que certains citoyens riverains ont profité de la tenue du dernier conseil d’arrondissement, lundi dernier, pour manifester leur désaccord en lien avec le nouvel aménagement.

La solution semblait pourtant être un bon compromis alors qu’en juin dernier, les propriétaires de chiens réclamaient des heures pour pouvoir laisser leur animal en liberté, tandis que des parents et représentants de centres de la petite enfance demandaient, pour leur part, un parc canin clôturé, puisque beaucoup d’enfants habitent le secteur.

Rappelons que le débat avait été lancé après qu’une fillette de quatre ans ait été mordue à la tête par un berger allemand, tout près du parc, tel que le révélait le journal Le Plateau, le 22 mai.

Un citoyen a soulevé que le bruit bouleversait le voisinage.

«Il y a quatre fois plus de chiens  déjà, le parc n’est pas encore ouvert et le bruit est infernal. Le parc est très près des habitations et on a l’impression d’être devant le fait accompli», explique Jérôme Fortin.

Un des citoyens présents lors du conseil d’arrondissement du 1er décembre a souligné ne pas avoir été consulté en tant que riverain du secteur.

«Je me suis réveillé un matin et il y avait un bulldozer pour construire cet enclos. Aucun panneau ne l’annonçait dans le parc et nous n’avons reçu aucun tract. Dans le Sud-Ouest, ils ont fait une grosse consultation publique sur la question», souligne Karl-Philippe Vallée.

Le maire Luc Ferrandez a répondu que des ajustements étaient possibles.

«Chaque fois qu’il y a un changement, il y a des réactions. Nous ne sommes toutefois pas fermés. Nous allons mesurer le bruit dans le secteur et si c’est effectivement infernal, nous aviserons», indique le maire de l’arrondissement, Luc Ferrandez.

Tolérance zéro

M. Ferrandez a ajouté en conseil,  qu’avec ce nouvel enclos, c’est désormais tolérance zéro pour les chiens sans laisse.

«Ça nous donne un effet de levier comme arrondissement pour donner des billets d’infraction aux contrevenants. Si le niveau de décibel est insupportable, nous allons peut-être, cependant, enlever la clôture. Auparavant, les enfants évitaient le parc à cause des chiens, sans oublier les cas de morsures. Il fallait agir.»

Régis Pomès, aussi citoyen riverain, croit que la présence de ces animaux dégradera l’herbe.

«La partie sud de cet espace vert a été refaite, il y a deux ans et là, les chiens vont bousiller cet aménagement.»

Un père de famille, Olivier Laroche, a pour sa part souligné se sentir plus en sécurité avec son enfant.

«Ma fille a actuellement neuf ans, mais lorsqu’elle était plus jeune, les chiens sans laisse étaient un stress constant. J’étais donc favorable à cet espace clôturé. La partie sud de ce lieu était aussi peu recommandable, par le type de personnes qui la fréquentait. J’accueille donc ce parc à chiens à bras ouverts, surtout que j’ai un compagnon depuis maintenant trois mois», raconte M. Laroche.

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