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L’église Sainte-Marguerite-Bourgeoys recueille les joyaux des églises fermées

Photo: Hugo Lorini / TC Media

L’église Sainte-Marguerite-Bourgeoys sur L’Île-des-Sœurs a reçu un orgue casavant valant plus d’un demi-million de dollars des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Ceci s’ajoute aux autres dons immobiliers reçus dans la dernière année représentant plus d’un million de dollars.

L’instrument valant plus d’un demi-million de dollars est le premier du genre sur L’Île-des-Sœurs. « C’est une récupération exceptionnelle, c’est la Cadillac des orgues », commente Roger Légaré, marguillier ambassadeur de la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys.

L’orgue appartenait à l’école Villa Maria du quartier Notre-Dame-de-Grâce. Le collège qui l’avait reçu pour son 100e anniversaire ne s’en servait que pour les événements à grand déploiement.

Avec l’arrivée de cet imposant instrument, l’église espère pouvoir organiser plus de spectacles sur L’Île-des-Sœurs, notamment en accueillant les concerts d’orgues de la grande région métropolitaine.

« On veut que ça devienne plus qu’un centre de culte » explique André Harvey marguillier de la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys.

Plus d’1 M$ en legs
L’église est en plein essor. D’ailleurs, ses quatre messes le weekend attirent près de 1 200 personnes. M. Harvey pense que l’achalandage à l’église est dû entre autres à la grande diversité culturelle, aux divers projets pour les immigrants dans l’arrondissement et aux nombreuses jeunes familles.

Alors que d’autres ferment leurs portent, l’église Sainte-Marguerite-Bourgeoys se refait une beauté avec les pièces architecturales qu’elle reçoit. Au total, la valeur de ces objets excède le million de dollars. Les marguilliers se basent sur la protection de l’assurance de la valeur de remplacement.

« Il y a une grosse participation dans notre paroisse contrairement aux autres. On a un enrichissement du patrimoine par des legs d’autres paroisses qui sont en décroissance », explique M. Harvey.

Le tabernacle appartenait autrefois au monastère de La Trappe d’Oka. « Il est exceptionnel. C’est un tabernacle qui a du vécu. C’est un article unique primé sur une base internationale », raconte M. Légaré.

Pour ce qui est des autres lègues, ils proviennent d’une église catholique anglophone qui a fermé dans la paroisse Saint-Raphaël de l’archange d’Outremont. Il est question des bancs, de l’hôtel, du vitrail (tableau peint à la main sur du verre) et des différents vitraux du mur de la vie éternelle (estimés entre 50 000 $ et 75 000 $).

Les marguilliers s’estiment heureux d’avoir reçu ces vitraux qui autrement, coûteraient très chers à produire.

Futur clocher
L’église Sainte-Marguerite-Bourgeoys est actuellement en démarche avec l’arrondissement de Verdun pour la construction d’un clocher conçu par l’architecte de L’Île-des-Sœurs, Dan Hanganu.

L’église est en attente d’un certificat de recherche de propriété de fond de terrain, car le terrain appartient à la ville. Une première rencontre avec le département de l’urbanisme a eu lieu et le projet est maintenant entre les mains des architectes et ingénieurs.

« Nous avons un projet de campanile de quatre cloches imminent pour l’automne prochain », annonce M. Harvey.

Avec l’érection de ce clocher, l’église bénéficiera encore une fois de legs paroissiaux, car les cloches proviennent de la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys sur la Rive-Sud.

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