Perquisitions de l’UPAC: le maire Dauphin n’en dit pas plus
De retour de vacances, le maire de Lachine, Claude Dauphin, a fait une première apparition publique à la séance du conseil d’arrondissement de lundi soir, depuis la visite des policiers de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) à sa résidence et à l’hôtel de ville le 22 juillet.
Avant d’entamer l’ordre du jour, M. Dauphin s’est limité à répéter ce qu’il avait inclus dans sa déclaration remise à TC Media la semaine dernière, soit qu’il n’avait «rien à se reprocher».
Il a précisé que son rôle dans tout le dossier des compteurs d’eau s’est limité à «annuler le contrat. C’est à la suite des vérifications du vérificateur général et des irrégularités.»
Le maire Dauphin a conclu: «Je ne sais pas ce qu’il y a derrière tout ça, mais pour le moment, je n’en dirai par plus, pour ne pas nuire à l’enquête policière».
Appuis
À la période des questions, quelques citoyens sont venus réitérer leur confiance au maire.
Paul Thibault, un fidèle des assemblées de conseil depuis une vingtaine d’années, a salué «son maire» en disant qu’il l’avait «souvent interpellé et questionné, mais toujours respecté».
Michel Rémillard, de son côté, a tenu à lui «réitérer son entière confiance». Des applaudissement ont fusé après son commentaire.
L’UPAC a fait des perquisitions à deux reprises à Lachine. La première fois, il était question de documents reliés à des fraudes, abus de confiance et documents falsifiés.
Cette fois, les saisies concernaient le contrat des compteurs d’eau à la Ville de Montréal. La semaine dernière, c’était la première fois que la résidence privée de M. Dauphin était visée. En l’absence du maire, qui se trouvait à l’extérieur du pays, c’est sa conjointe qui a reçu les policiers.
Le maire a d’ailleurs tenu le souligner. «Pour ma famille, ça n’a pas été facile. J’aimerais saluer les membres de ma famille qui ont eu à subir cette journée-là.»
Claude Dauphin demeure disponible pour échanger ou se faire questionner par les enquêteurs de l’UPAC.