Implantation d’une voie réservée sur la rue Notre-Dame
Les autobus pourront circuler sur la future voie réservée de la rue Notre-Dame à compter de l’automne prochain. Elle traversera la ville d’est en ouest à partir de Pointe-aux-Trembles jusqu’au centre-ville de Montréal.
Trois tronçons ont été établis par la Société de transport de Montréal (STM) pour l’implantation de ce projet, soit entre la 26e Avenue et l’avenue Lesage, entre l’avenue Georges V et la rue de Beaurivage ainsi qu’entre la rue Papineau et la rue Berri.
Une soixantaine d’autobus des lignes 22, 150, 189, 410 et 430 bénéficieront de cette voie réservée aux heures de pointe et «selon les circuits et secteurs» tel qu’expliqué par Isabelle Tremblay, directrice aux affaires publiques de la STM.
Les 6,5 km de cette voie réservée seront en opération en semaine de 6h à 9h30 et traverseront quatre territoires de l’île de Montréal, soit Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, la Ville de Montréal-Est, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie.
La STM attend d’ailleurs l’autorisation de ce dernier arrondissement pour l’implantation du projet.
Des feux chandelles, donnant la priorité aux autobus, seront installés sur l’artère empruntée par près de 3600 voitures quotidiennement.
Accroître l’efficacité
Les maires Rouleau et Coutu se sont montrés favorables à l’implantation de cette mesure préférentielle pour bus dans leurs territoires.
«Depuis le début de mon mandat, je fais des pressions sur la STM pour augmenter l’attractivité du transport en commun sur notre territoire, explique Chantal Rouleau, la mairesse de RDP-PAT. Cela passe par une meilleure efficacité du service de transport par autobus offert en limitant les retards.»
Son équipe, celle du maire Coderre, a la volonté d’améliorer le système de transport collectif partout à Montréal. «Nous avons pour objectif d’atteindre 375 km de voies réservées dans le cadre du 375e de Montréal», indique l’élue.
Pour sa part, le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, est d’accord en autant que la voie réservée ne nuise pas à ses citoyens.
«Il devrait y avoir peu d’impact au niveau des stationnements, car c’est déjà interdit de se garer sur cette rue aux heures de pointe. Tant que cela ne bloque pas la circulation, je suis pour l’implantation de ce projet qui favorisera grandement les usagers des autobus», souligne-t-il.
En 2006, il y avait seulement 13 voies réservées sur l’île de Montréal, soit environ 61 km.
Le ministère des Transports devrait donner des réponses concernant le financement de ce projet d’ici les prochains mois.