Le tiers des cas d'asthme diagnostiqués à tort ?
TORONTO — Une nouvelle étude suggère que près du tiers des adultes canadiens qui sont soignés pour des problèmes d’asthme ont en fait été diagnostiqués à tort, ou alors se remettent déjà de la maladie.
L’asthme est une inflammation chronique des voies respiratoires qui cause le souffle court, une respiration sifflante et des quintes de toux sèche.
Le chercheur principal de l’étude, le docteur Shawn Aaron, de l’Hôpital d’Ottawa, croit que certains médecins concluent rapidement à un problème d’asthme en se fiant aux simples symptômes, mais ils ne confirment pas ensuite ce diagnostic sommaire par un test de spirométrie.
Ce test diagnostique, simple et peu coûteux, permet de mesurer les volumes pulmonaires et les débits d’expiration.
Selon le docteur Aaron, des patients chez qui l’on diagnostique de l’asthme devraient insister pour passer ensuite un test de spirométrie afin de confirmer ce diagnostic. De même, les médecins devraient systématiquement procéder à ce test avant de poser le diagnostic définitif et de prescrire un traitement.
L’étude a été menée auprès d’environ 700 adultes de 10 villes canadiennes qui étaient soignés pour de l’asthme. Les résultats de l’étude sont publiés dans le journal de l’Association médicale américaine.